Découverte de la vallée de la Dordogne : de Sarlat au cingle de Trémolat

Publié le par hunza

La Dordogne est un des départements les plus touristiques de France. En terme de visite, il se placerait en seconde position derrière Paris et sa région tellement ses atouts sont nombreux : beauté et variété des paysages, douceur du climat, présence importantes de grottes et d'abris préhistoriques, un patrimoine architectural exceptionnel avec "ses mille et un châteaux", ses bastides, ses villages médiévaux sans oublier sa gastronomie. Et puis, comment ne pas parler de ces rivières dans lesquelles la baignade et le canotage font le bonheur des vacanciers et dont la Dordogne est la plus connue ! La qualité de ses eaux et la préservation de son environnement sont telles qu'elle a été classée par l'Unesco en 2012 comme réserve mondiale de la biosphère. Alors, si vous ne savez pas encore où aller pour un week end ou pour des vacances, pensez au Périgord. 

 

Comment y aller :

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Pour se déplacer, on peut aussi utiliser le covoiturage : https://www.blablacar.fr/

 

Mon parcours dans la vallée de la Dordogne :

Point de départ : gare SNCF de Sarlat

Point d'arrivée : gare SNCF du Bugue en passant par les villages de Domme, La Rogue Gageac, Caltelnaud la Chapelle, Beynac et Cazenac, Cadouin, Tremolat, Paunat et Limeuil soit un trajet de 96 km.

Pour suivre mon parcours, cliquez ici

 

Pour avoir une vue d'ensemble de mon parcours sur le site GEOPORTAIL, cliquez ici

 

Météo

Pour consulter la météo à Sarlat, cliquez ici

 

Naviguer sur la Dordogne :

Avant l'arrivée du chemin de fer à la fin du 19ème siècle, la Dordogne était un axe de communication majeur qui a permis de transporter des marchandises entre Argentat et Libourne / Bordeaux car il y avait peu ou pas de route. Cependant, les bateaux ne pouvaient naviguer que certains mois dans l'année, quand le niveau d'eau de la rivière n'était ni trop bas ni trop haut car les barrages qui régulent son cours de nos jours sont de construction récente. 
L'histoire de la navigation débute principalement vers le 13ème siècle. A la descente, les couraux (bateaux à fond plat qu'on appelait aussi des gabares) transportent surtout du bois, du vin du Quercy et de Domme, du charbon, des noix, etc ... et à la remonte c'est principalement du sel qui servait à conserver les aliments. Cette dernière se faisait en utilisant la force des bras des hommes ou bien celle des boeufs tout en suivant les chemins de halage. 
Alors que le transport fluvial de marchandises a totalement disparu, les gabares sont maintenant utilisées pour des croisières touristiques. Mais des bateaux d'un autre genre ont fait leur apparition depuis plusieurs années à la belle saison (de Pâques à la Toussaint), ce sont les canoës. Chaque année, il y en a des milliers (environ 400 000) qui descendent la Dordogne dans ces parties les plus touristiques, la plus belle étant celle qui part de Domme pour arriver à Beynac. 

Pour plus d'informations sur la location de canoës sur la Dordogne, cliquez ici

 

Brève histoire du Périgord :

 

Avant l'invasion romaine en 52 avant J.-C., la région est habitée par des tribus celtes fédérées, les Petrucores, qui vont donner leur nom de "Périgourdins".

- 8ème siècle : invasion des Maures

- 10ème siècle : invasion des Vikings

- 11 mai 1152 : mariage d'Aliénor d'Aquitaine qui possède les terres du Périgord avec Henri de Plantagenêt

- 19 décembre 1154 : Henri II de Plantagenêt et Aliénor d'Aquitaine deviennent roi et reine d'Angleterre ce qui va être à l'origine de 3 siècles de conflit entre les royaumes de France et d'Angleterre.

- 1214 : dans le cadre de la croisade contre les "Albigeois" (les cathares qui dénoncent les richesses de l’Eglise et qui rejettent l’autorité du Pape), les troupes de Simon de Montfort s'emparent des châteaux de Beynac et de Castelnaud.

1337 : début de la guerre de 100 ans durant laquelle la Dordogne devient une frontière naturelle.

8 mai 1360 : lors du traité de Brétigny, le Périgord est rendu aux Anglais.

A partir de 1368, le roi de France Charles V tente de récupérer toutes les terres perdues au profit de l'Angleterre dont le Périgord.

17 juillet 1453 : la victoire française à Castillon met fin à la guerre de Cent Ans et le Périgord redevient définitivement français.

1562 - 1598 : période des guerres de religion

17ème siècle : révolte paysanne des Croquants.

1790 : création du département de la Dordogne qui englobe tout le Périgord.

1 janvier 2016 : la Dordogne qui est le 3ème département de France par sa superficie fait partie de la Nouvelle Aquitaine.

 

SARLAT 

(8 549 habitants en 2019)
Labellisée ville d'art et d'histoire

 

C'est la capitale du Périgord noir. 

Situation : 71 km au sud-est de Périgueux.

Comment s'y rendre : Sarlat est desservie par le train

Pour les horaires de trains, cliquez ici
(Dans "Gare", inscrire "Sarlat" puis cliquez sur "Rechercher") 

Sarlat est une des rares villes françaises à avoir conservé son patrimoine architectural ancien quasiment intact avec ses maisons datant du 14ème, 15ème , 16ème et 17ème siècle. C'est ici aussi qu'on recense la plus forte concentration de monuments historiques et classés au nombre de 61.

D'ailleurs, c'est le 27 avril 1964 que le centre-ville d'une surface de 11 hectares a été érigé en secteur sauvegardé dans le cadre de la loi André Malraux du 4 août 1962 dont le but était à la fois de conserver le patrimoine architectural et historique d'un quartier tout en améliorant les conditions de vie et de travail de ses habitants afin d'éviter que ces derniers s'en aillent vers des lieux de vie plus confortables provoquant l'abandon et le délabrement inexorable de toutes les maisons anciennes qui s'y trouvaient. C'est d'ailleurs la ville de Sarlat qui avait inspiré Malraux dans son projet de loi car, lorsqu'il était venu faire de la résistance dans le Périgord en 1944, il avait eu l'occasion de découvrir la beauté de son centre-ville.

Un peu d'histoire :

C'est à partir du 9ème siècle que la ville de Sarlat s'est bâtie autour d'une abbaye bénédictine et qu'elle est devenue une étape incontournable pour les pèlerins qui venaient y vénérer les reliques de Saint-Sacerdos.

Durant la guerre de 100 ans, Sarlat est resté fidèle au roi de France et Charles VII l'a récompensée en finançant sa reconstruction.

Certains bourgeois sont anoblis et, parce qu'ils veulent absolument montrer leur réussite, ils font adjoindre à leurs hôtels particuliers de hautes tours qu'on appellera "tours de noblesse". Il y en a 22 à Sarlat.

A voir entre autres :

- la maison où est né Etienne de la Boétie le 1er novembre 1530 (place du Peyrou)
- le manoir de Gisson : c'est le seul édifice historique bourgeois de Sarlat qui se visite

  Pour plus d’informations, cliquer ici

- l'hôtel de Vienne (place Lucien de Maleville)
- la lanterne des morts qui daterait de 1280 mais dont on ne connait pas bien la vocation
- la cathédrale Saint-Sacerdos avec son clocher roman (12ème siècle) qui est un vestige de l'abbaye.
- l'église Sainte-Marie qui a été désacralisée en 1794. Elle a été réhabilité par l'architecte Jean Nouvel qui est né à Sarlat en fermant l'édifice transformé en marché couvert avec deux portes monumentales hautes de 15 m et en faisant installer un ascenseur panoramique à l'intérieur du clocher.

 

DOMME

(869 habitants en 2019)

 

Classé parmi les « Plus beaux villages de France ».

Situation : 13 km au sud de Sarlat et 5 km de La Roque Gageac.

C'est une ancienne bastide médiévale construite sur un piton rocheux en 1281 sur ordre du roi Philippe le Hardi pour surveiller la vallée. Pour rappel, la Dordogne a servi de frontière entre Anglais et Français jusqu'à la fin de la guerre de Cent Ans.

Au Moyen Age, elle aurait compté jusqu'à 20 000 habitants quand il y en a moins d'un millier aujourd'hui ....

L’office du tourisme propose un circuit-découverte du village :

Pour consulter le plan de Domme, cliquez ici

A voir :
- les remparts et 3 portes dont l’une, la porte des Tours (13ème siècle) a servi de prison à 70 Templiers entre 1307 et 1318. Cette dernière se visite et, à l'intérieur, on peut voir des graffitis sur les murs dont l’origine est attribuée sans aucune certitude aux Templiers.
- la halle qui date du 17ème siècle; de nos jours, elle sert d'entrée à la grotte qui s'étend sur 450 m de long sous la bastide.

Pour plus d'informations sur les grottes, cliquez ici

- l'ancienne maison du gouverneur qui est devenue la mairie.
- la maison du batteur de monnaie qui est la plus ancienne maison de Domme (1282) se trouve place de Rode.
- le belvédère et un panorama exceptionnel depuis le rebord de la falaise qui domine la vallée de la Dordogne de toute sa hauteur de 150 m.

Domme, belvédère de la Barre et vue sur la vallée de la Dordogne

Domme, belvédère de la Barre et vue sur la vallée de la Dordogne

Domme, la porte Del Bos

Porte del Bos

Domme

Domme

Domme, porte des Tours

Domme, porte des Tours

Domme, porte des Tours

Domme, porte des Tours

 

LA ROQUE GAGEAC

(484 habitants en 2019)

 

Classé parmi les « Plus beaux villages de France ».

Situation : 4,5 km de Castelnaud-la-Chapelle, 5 km de Beynac et Cazenac, 5 km de Domme et 9 km de Sarlat.

Coincé entre la haute falaise calcaire qui la surplombe et la Dordogne, ce lieu est habité par l'Homme depuis plus de  30000 ans. Au Moyen Age, le village était réputé imprenable. De nos jours, c'est un village médiéval qui attire chaque année des centaines de milliers de touristes.  

A voir :
- église romane (14ème) au clocher mur et au toit de lauzes.
- en raison du micro climat provoqué par l'exposition plein sud, la présence de la falaise qui restitue la nuit la chaleur emmagasinée le jour et l'humidité provenant de la Dordogne, un habitant du village passionné de botanique, Gérard Dorin, a créé dans les années 60 un jardin exotique avec les plantes qu'il rapportait de ses lointains voyages. Ainsi, on peut voir des palmiers, des grenadiers, des bambous, une allée de bananiers, yuccas, hibiscus, etc ....

- un fort troglodyte creusé dans la falaise au 12éme siècle (fermé au public en raison des risques d'éboulement car, malheureusement, la falaise est friable). 
- le manoir qui a été habité par le chanoine Tarde, passionné de mathématiques et d'astronomie, et qui aurait rencontré Galilée en Italie.
- le château de la Malartrie (12ème siècle) qui a été transformé à la fin du 19ème siècle en château renaissance. De nos jours, c'est domaine qui propose des chambres d’hôtes à la location. 

La Roque Gageac était une halte importante pour les gabarres de passage du temps de la batellerie. Durant l'année 1858, le bureau de navigation en recensa 437. Depuis 1995, elles sont de retour mais ... pour les touristes. 

Pour des informations sur les gabarres Norbert, cliquez ici

La Roque Gageac

La Roque Gageac

La Roque-Gageac , le château de Tarde

Château de Tarde

La Roque Gageac, église Notre Dame au toit couvert de lauzes construite en 1330

La Roque Gageac, église Notre Dame au toit couvert de lauzes construite en 1330

 

CASTELNAUD la CHAPELLE

(461 habitants en 2019)

 

Classé parmi les « Plus beaux villages de France ».

Situation : 4,5 km de La Roque Gageac et 5 km de Beynac et Cazenac

Le château de Castelnaud culmine à 160 m au dessus de la Dordogne.

Ses origines remontent au 12ème siècle mais il a été détruit lorsque les troupes commandées par Simon de Montfort sont venues éradiquer l'hérésie cathare dans la région en 1214. Reconstruit par la suite, il est plusieurs fois attaqué, pris et repris pendant la guerre de Cent Ans car les seigneurs de Castelnaud sont alliés aux Anglais alors que, de l'autre côté de la Dordogne, les seigneurs de Beynac sont fidèles au roi de France. D'ailleurs, c'est à la demande de Charles VII,  que les Beynac et leurs alliés parviennent à s'emparer définitivement du château de Castelnaud en 1442 en l’assiégeant et, moyennant le versement d'une somme de 400 écus d'or, les Anglais qui le défendaient, vont accepter de capituler. 

Au 16ème siècle, lors des guerres de religion, nouveau conflit éclate entre le seigneur de Castelnaud converti au protestantisme et le seigneur de Beynac demeuré fidèle à la religion catholique.

Le château est abandonné à la révolution française puis sert de carrière de pierres au 19ème siècle. C'est en 1965 que la famille Rossillon le rachète dans un grand état de délabrement et décide de le restaurer. Des travaux sont entrepris entre 1974 et 2005. De nos jours, c'est devenu le monument le plus visité du Périgord avec 240 000 visiteurs par an environ. Depuis 1985, il abrite un musée de la guerre au Moyen Age.

Pour plus d'informations sur le château de Castelnaud, cliquez ici

 

BEYNAC ET CAZENAC

(562 habitants en 2019)

 

Classé parmi les « Plus beaux villages de France ».

Situation : 5 km de La Roque Gageac et 5 km de Castelnaud la Chapelle et 10 km de Saint-Cyprien où se trouve la gare SNCF la plus proche. 

Le château-fort de Beynac est un des mieux conservé de la région voire de la France. Il contrôlait les voies fluviales et routières. Ainsi les bateaux qui transportaient des marchandises devaient acquitter au seigneur une taxe de même que les personnes qui utilisaient le bac pour traverser la rivière.

Un peu d'histoire :

Edifiée au sommet d’une falaise, la forteresse culmine à 120 m environ au-dessus de la Dordogne. Le donjon date du 12ème  siècle.
En 1194, suite au décès d'Adhemar de Beynac qui ne laisse aucun héritier, Richard Cœur de Lion s’en empare en 1189 mais la famille Beynac récupère le château fort en 1200 en faisant assassiner l'homme à qui le roi d'Angleterre en avait confié la garde ....
Pendant la guerre de Cent Ans, cette place forte française ne sera jamais prise tandis que, sur l’autre rive de la Dordogne, le château de Castelnaud dont le seigneur est allié aux Anglais défiera celui de Beynac jusqu’en 1442, année durant laquelle il sera pris par les Français.

La famille de Beynac, présente depuis le 11ème siècle, s’éteint en 1753.
En 1961, Lucien Grosso rachète le château délabré aux enchères et entreprend de le restaurer pour qu'il retrouve l'aspect qui était le sien au 12ème - 13ème siècle. Tout est donc refait à l'identique et la fin du chantier est prévue pour ... 2060.

100 000 visiteurs par an.

A voir :
- ruelles pavées et pentues

- le château de Beynac 

Pour plus d'informations sur le château de Beynac, cliquez ici

- l'église Notre Dame de l'Assomption de Beynac (12ème et 14 siècle)
- l'église de Cazenac 

Beynac

Eglise Notre Dame de l'Assomption de Beynac

Beynac et Cazenac 

Beynac et Cazenac 

Château de Beynac

Château de Beynac

 

CADOUIN

 

Situation : 31,5 km de Beynac et Cazenac, 12,7 km de Tremolat et 5,8 km de Buisson de Cadouin où se trouve la gare SNCF la plus proche.

En pleine forêt de Bessède, l'abbaye cistercienne est fondée en 1115 et affiliée à Citeaux en 1119. Elle aurait été un lieu de passage pour les pèlerins sur le chemin de de Saint-Jacques de Compostelle et d'ailleurs elle a été classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

La façade de l'église abbatiale évoque le style saintongeais.

Endommagé par la guerre de Cent Ans, le cloître est reconstruit à la fin du 15ème dans le style gothique flamboyant.

C'est en 1214 qu'il est fait mention de la présence du suaire ayant recouvert la tête du Christ mourant qui aurait été apporté à Cadouin après la 1ère croisade (1096-99). Il devient donc l'objet de pèlerinages jusqu'à la guerre de Cent ans durant laquelle il est transporté à Toulouse pour être mis à l'abri des exactions. En 1462, le roi Louis XI ordonne sa restitution à l'abbaye dont il finance la reconstruction. Les pèlerinages peuvent donc reprendre. Mais, une expertise en 1933 révèle qu'il a été tissé à la fin du ... 11ème siècle en Egypte - les caractères coufiques vantent la gloire d'un calife fatimide ! - et, en 1934, c'est la fin des pèlerinages.

Pour plus d'informations sur l'abbaye, cliquez ici

Cloître de Cadouin

 

Cloître de l'abbaye de Cadouin

Cloître de l'abbaye de Cadouin

Halle de Cadouin (15ème siècle)

Halle de Cadouin (15ème siècle)

Cadouin, porte Saint-Louis

Porte Saint-Louis

 

LIMEUIL

(348 habitants en 2019)

 

Classé parmi les « Plus beaux villages de France ».

Situation : 7 km de Tremolat, 5,5 km de Paunat et 7,8 km du Bugue où se trouve la gare SNCF la plus proche. 

Limeuil est une charmante cité médiévale aux ruelles pentues qui se situe à la confluence de la Vézère et de la Dordogne.

A voir : 3 portes qui sont les vestiges de l'enceinte fortifiée, des maisons aux toits de lauzes, l'église Sainte-Catherine datant du 14ème - 15ème siècle, etc ...

Suivre la rue principale pour parvenir au sommet de la colline où un parc de 2 hectares (accès payant) a été aménagé au début du 20ème siècle sur l’emplacement qu'occupait les ruines d'un château fort. Splendide panorama sur le confluent et le pont coudé qui le franchit..

Pour plus d'informations sur le parc panoramique, cliquez ici

A 1 km de Limeuil en direction du Bugue, on peut voir la jolie chapelle Saint-Martin dans un cimetière. Édifiée à partir du 12ème siècle à la demande du roi d'Angleterre Henri II pour expier le meurtre de l'archevêque de Canterbury, Thomas Beckett, elle est de style roman et abrite des fresques.

Pour plus d'informations sur l'église Saint-Martin, cliquez ici

Limeuil

Limeuil

Limeuil, le pont coudé et le confluent Vézère - Dordogne

Limeuil, le pont coudé et le confluent Vézère - Dordogne

Eglise Saint-Martin de Limeuil

Eglise Saint-Martin de Limeuil

 

PAUNAT

(301 habitants en 2019)


Situation : 5,5 km de Limeuil, 7 km de Pezul, 6,8 km de Tremolat et 10 km du Bugue où se trouve la gare SNCF la plus proche. 

La première abbaye date de 804 et elle a été reconstruite au 12ème siècle. De nos jours, il ne reste plus que l'église Saint-Martial d’aspect massif avec son imposant clocher-porche de plan carré.

En 1998, elle a été classé classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle (chemin du Vezelay et proximité de Saint-Avit)

Quelques belles maisons à proximité.

Église Saint-Martial de Paunat

Église Saint-Martial de Paunat

Église Saint-Martial de Paunat

Église Saint-Martial de Paunat

 

PEZULS

(113 habitants en 2019)

 

La petite église Sainte-Anne aurait été édifiée au 13ème siècle et remaniée au 17ème. La façade a été reconstruite en 1837.

Eglise Sainte-Anne de Pezuls

Eglise Sainte-Anne de Pezuls

 

TREMOLAT 

(682 habitants en 2019)

 

Situation : 12,5 km de Cadouin, 2,5 km du point de vue sur le cingle, 6,2 km de Pezul, 7 km de Limeuil et 1,6 km de la gare SNCF de Tremolat.

A voir :

- l'église Saint-Nicolas : lorsqu'elle a été construite entre le 11ème et 12ème siècle, elle faisait partie d'un monastère. Elle était fortifiée pour permettre aux habitants de se protéger des attaques. A l'extérieur, son clocher donjon est haut de 27 m et à l'intérieur on peut encore voir dans le chœur des fresques polychromes du 14ème siècle.
- la chapelle Saint Hilaire de Trémolat de style roman qui se trouve au milieu du cimetière. Elle a été construite au 12ème siècle et restaurée au 15ème siècle. C'était l'ancienne église paroissiale du village avant d'être remplacée par celle de Saint-Nicolas.

Eglise fortifiée de Saint-Nicolas de Tremolat

Eglise fortifiée de Saint-Nicolas de Tremolat

 

- le cingle de Tremolat situé à 2,1 km du village
Le cingle est un méandre mais le mot vient du patois qui signifie couleuvre. 
Depuis la table d'orientation, le panorama est assez décevant car on ne distingue qu'une partie du cingle en raison de la présence de nombreux arbres. Pour bénéficier d'un meilleur point de vue, il faut suivre sur une distance de 400 m environ un large sentier qui part sur la droite pour atteindre le bord de la falaise (prudence !) d'où vous pourrez bénéficier d'une belle vue sur le méandre de la rivière. Pour la petite histoire, le lieu s'appelle le rocher de l'amour (rocamadou en patois).

Cingle de Tremolat

Cingle de Tremolat

Bon séjour

 

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Périgueux, les lieux incontournables à visiter

Découverte de la vallée de la Vézère : du Bugue à Terrasson Lavilledieu en passant par Lascaux

 

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