Visiter Saint-Omer en une journée
Saint-Omer fait partie de ces villes du nord de la France qui sont encore trop peu connues. Et pourtant, ce fut une des cités les plus importantes et les plus riches d'Europe au Moyen-Age .... On peut y visiter une magnifique cathédrale dont la tour-clocher qui abrite le carillon est inscrit au patrimoine de l'humanité par l'Unesco. On peut se balader dans les rues du centre historique pour y découvrir des maisons de style flamand et d'autres faites en briques jaunes. Et puis, on peut profiter de prendre un bon bol d'air en se promenant en bacôve ou à pied dans le marais qui borde une partie de Saint-Omer et qui est à l'origine de sa prospérité. Et puis, cette cité des Flandres n'est pas très éloignée de Lille, alors, pourquoi ne pas combiner un week-end découverte de ses deux villes à la fois ?
Comment aller à Saint-Omer quand on n'a pas de voiture :
En train (comptez 2h15 au départ de Paris gare du Nord avec changement à Lille Flandres pour un trajet de 220 km).
Pour les horaires, cliquez ici
Pour se déplacer, on peut aussi utiliser le covoiturage : https://www.blablacar.fr/
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Cartes de la ville de Saint-Omer
L'office de tourisme de Saint-Omer se trouve au n°7 de la palce Victor Hugo, à proximité de la cathédrale, soit à 1,3 km à pied depuis la gare SNCF.
Pour consulter le plan de Saint-Omer sur OpenStreetMap, cliquez ici
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Météo :
Brève histoire de Saint-Omer
- 7e siècle : un groupe de moines bénédictins dont fait partie Audomar (futur Saint-Omer) christianise la région et fonde une abbaye près des marais vers 650 qui prend le nom d'un de ses compagnons, Bertin.
Vers 662, l'évêque de Therouanne, Audomar (Saint-Omer), fait construire une chapelle sur le mont Sithieu.
Peu à peu, des habitants s’installent entre les sites occupés par l'abbaye et la chapelle. (L'actuelle rue Saint-Bertin correspond au chemin qui reliait la chapelle à l'abbaye).
Ce sont les moines qui vont commencer à assécher les marais traversés par la rivière Aa et de creuser des canaux puis, plus tard, c'est le comte qui prendra en charge ses travaux.
- 751 : le dernier roi mérovingien, Chilpéric III est détrôné par le maire du palais Pépin le Bref et conduit à l'abbaye Saint-Bertin.
- 9e siècle : Saint-Omer fait partie du comté de Flandre
- 860 et 879 : raids vikings.
- Nuit du 16 avril 891 : échec du raid des Vikings.
- 902 - 1050 : édification des premières fortifications autour de Saint-Omer ainsi que d'un château (motte castrale) tout près de la cathédrale car le comte Beaudoin Ier dit Bras de Fer a bien compris l’intérêt (économique) qu'il y a à protéger l'abbaye et la ville. Ainsi, vers 1050, il fait creuser un "fossé neuf" remplie d'eau entre Aire sur la Lys et Saint-Omer pour défendre son territoire d'une éventuelle attaque du Saint-Empire romain germanique.
- 1100 : le premier canal est creusé entre Gravelines où se situe l'embouchure de l'Aa et le "port au Lait Battu" qui est à côté de la très contemporaine "Maison du Marais".
- 1127 : la ville de Saint-Omer obtient une charte communale du comte Guillaume Cliton.
- 1165 : un nouveau canal est creusé qui permet l'arrivée de plus gros bateaux au "port du Haut-Pont" qui est proche de l'actuelle gare SNCF.
- 1191 : l'Artois (frange méridionale du comté de Flandre dont fait partie Saint-Omer) qui avait été donnée en dot par le comte de Flandre à l'épouse du roi Philippe Auguste, Isabelle de Hainaut, est intégrée au royaume de France.
- 1227 : le comté d'Artois est donné à Robert, frère du roi Louis IX (futur Saint-Louis).
Par le jeu des mariages et héritages, le comté d'Artois va finir par revenir au comté de Flandre en 1361.
- 13e siècle : nouvelles fortifications.
Grâce à ses canaux, le commerce du drap va se développer et, au 13e siècle, Saint-Omer est une des villes les plus importantes d'Europe (entre 30 et 40 000 habitants). Elle fait d'ailleurs partie de la Hanse des 17 villes drapières de Flandre et du nord de la France. Cependant, à partir du siècle suivant, la guerre de Cent Ans et l'épidémie de la peste vont entraîner son déclin.
- A partir de 1338, les fortifications sont maçonnées et des tours sont ajoutées.
- 26 juillet 1340 : la première grande bataille terrestre de la guerre de Cent Ans a lieu sous les murs de Saint-Omer et opposent une armée commandée par le "traitre" Robert III d'Artois et composée de Flamands et d'Anglais aux soldats du roi de France Philippe VI de Valois. Ces derniers vont repousser l'attaque.
- De 1384 à 1477, le comté de Flandre fait partie du duché de Bourgogne jusqu'à la mort de Charles le Téméraire.
- A partir de 1477, son héritière, sa fille Marie de Bourgogne, ayant épousé Maximilien Ier d'Autriche, le comté de Flandre devient habsbourgeois puis espagnol après l'abdication de Charles Quint en 1555 qui attribue les Pays-Bas à son fils Philippe II.
- 4 novembre 1549 : Charles Quint créé les Pays-Bas espagnols (Pragmatique sanction).
- 1553 : après la destruction totale de Thérouanne ordonnée par Charles Quint, Saint-Omer devient le siège d'un évêché.
- Au 16e siècle, les Espagnols adaptent les fortifications aux exigences de l'artillerie car la frontière avec l'ennemi, c'est à dire la France, n'est pas loin.
- 1638 : l'armée française échue dans sa tentative de prendre la ville.
Louis XIV déclenche la guerre de Hollande (1672-1678).
- 20 avril 1677, Saint-Omer se rend après un mois et demi de siège aux troupes commandées par le frère du roi Louis XIV.
- 17 septembre 1678 : signature avec l'Espagne du traité de Nimègue qui confirme le rattachement à la France de Saint-Omer
- A partir de 1678, Vauban fait améliorer les fortifications de Saint-Omer.
- 1 septembre 1848 : inauguration de la gare située sur la ligne Lille - Calais. Trop petite, elle est reconstruite et inaugurée le 19 juin 1904.
- 1892-94 : démantèlement des fortifications qui donne lieu à l'aménagement de boulevards et d'un grand jardin dans lequel ont été conservés les vestiges du bastion Saint-Venant, d'une demi-lune, des remparts et des fossés.
La première guerre mondiale épargne la ville de Saint Omer ce qui n'est pas le cas de la seconde qui est plusieurs fois bombardées.
- 23 août 1943 : des avions de l'US Army bombardent par erreur le sud de la ville de Saint-Omer et causent la mort de plus d'une centaine de civils.
- 5 septembre 1944 : la ville de Saint Omer est libérée par la première division blindée polonaise.
VISITE DE LA VILLE
Saint-Omer est une ville moyenne de 15 000 habitants environ
Ville d'art et d'histoire depuis 1997
La loi du 4 août 1962 (loi Malraux) a été utilisée par la municipalité audomaroise pour mettre en place un secteur sauvegardé* le 28 juin 2016 dans le but de préserver le patrimoine ancien tout en revitalisant le centre-ville historique. Il s'étend sur une surface de 120 hectares dont 20 de jardin.
* La loi du 7 juillet 2016 a modifié la notion de secteur sauvegardé en "secteur patrimonial remarquable (SPR).
Quand on arrive dans la ville, on se rend vite compte que de nombreuses maisons sont construites avec des briques de couleur jaune car elles sont riches en sable. Ce sont les Français qui ont imposé leur utilisation après le rattachement de Saint-Omer au royaume de France en 1677. C'était une façon de franciser ce nouveau territoire tout comme l'utilisation de la pierre et l’apparition du style classique sur les façades qui s'opposait à l'ancien style flamand (pignons à redents).
Pour la visite de Saint-Omer, je vous propose un circuit découverte de 9 km (on peut le raccourcir à 6,5 km) avec pour point de départ et d'arrivée la gare SNCF.
Pour consulter le tracé de la balade sur Openrunner, cliquez ici
Pour consulter le tracé de la balade sur Google Maps, cliquez ici
En sortant de la gare, traverser immédiatement le canal et continuer tout droit jusqu'au second carrefour pour prendre à gauche la rue Adolphe Dalemagne sur 60 mètres puis, dans son prolongement, une voie en impasse qui vous amène à l'entrée du square de :
L'abbaye Saint-Bertin (fondée au 7e siècle)
Au Moyen-Age, son rayonnement est tel que c'est l'une des plus importantes abbayes bénédictines au nord de Paris. C'est aussi là que fut enfermé le dernier des rois mérovingiens sur ordre de Pépin le Bref.
L'abbatiale est reconstruite entre le 13e et le début du 16e siècle en lieu et place d'un édifice roman. Elle est de très grande dimension : 122 m de long, 40 m de large au niveau du transept et 25 m de hauteur sous voûte.
Lors de la Révolution française, les moines sont expulsés le 16 août 1790 et les bâtiments sont vendus en 1792. En 1811, la ville rachète l'abbatiale et s'en sert comme carrière de pierres à partir de 1830.
De nos jours, il ne reste plus grand chose de ce monastère, sinon quelques ruines de l'abbatiale. Cependant, un aménagement végétal et minéral au sol permet de se rendre compte de son plan d'occupation à l'époque où il était encore en activité.
A savoir : on peut voir le plan relief de Saint-Omer réalisé en 1758 au musée des Invalides à Paris.
Sortir du square pour se rendre sur la place où trône la statue de l'abbé Suger puis suivre la rue Saint-Bertin jusqu'à :
L'église Saint-Denis
La tour-porche date du 13e siècle.
Le chœur et la nef ont été reconstruits au 18e siècle.
C'est une église halle avec ses 3 nefs ayant la même hauteur.
Juste à côté, au n°20 de la rue Saint-Bertin, se trouve l'hôtel de Bergues dont la façade du 18ème siècle en briques jaune présente très peu de décor. Continuer tout droit jusqu'au croisement avec la rue du Lycée pour passer devant :
La chapelle des Jésuites
Construite avec des briques rouges et des pierres blanches entre 1615 et 40, elle présente côté rue une façade de style renaissance flamande haute de 50 m. En arrière-plan, 2 tours carrées encadrent le chevet.
L'intérieur ne se visite que lorsque des expositions ou des concerts y sont organisés.
L'aide des Jésuites avaient été requis par l'évêque de Saint-Omer pour combattre les idées du protestantisme.
Continuer de descendre la rue du Lycée jusqu'à la rue Gambetta. Tournez à gauche pour arriver à :
La bibliothèque :
A l'intérieur, la salle patrimoniale, qui regroupe de nombreux livres anciens, est ornée avec les boiseries provenant de la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Bertin. Pour la voir, il faut se renseigner sur les dates des visites guidées.
Au bout de la rue Gambetta, sur la droite, s'élève :
L'ancien collège des Jésuites :
Construit entre 1604 et 1623, son architecture est de style flamand avec sa longue façade en briques jaunes qui borde la rue André Maginot.
Descendre la rue André Maginot puis tourner à droite dans la rue de la Commune de Paris puis encore à droite pour remonter la rue d'Arras au bout de laquelle vous apercevez les deux tours de la chapelle des Jésuites.
Prendre à gauche la rue Gambetta qu'il faut suivre jusqu'à la place Sithieu puis se diriger vers la cathédrale. Il y a quelques belles maisons à voir sur le parcours.
Place Sithieu
La basilique Notre-Dame
A l'origine, Saint-Omer fonde une chapelle dédiée à la Vierge au 7e siècle sur la colline de Sithieu. Après sa mort, il y est inhumé et son tombeau attirent de nombreux pèlerins.
En remplacement de l'église romane consacrée en 1033, la construction de la nouvelle collégiale débute par le chœur au 13e et se termine avec l’élévation de la tour occidentale au début du 16e siècle.
Cathédrale entre 1159 et 1804, le pape lui confère le titre de basilique en 1879.
Quelques chiffres : 22,9 m de hauteur sous voûte, 100 m de long et 50 m de large (transept).
A voir à l'extérieur :
- la tour-porche typique de l'architecture de la région haute de 55 m. C'est dans cette dernière que se trouve le carillon de Saint-Omer qui, à la différence des autres villes du nord de la France, ne possède pas de beffroi.
- le portail sud et son tympan du jugement dernier sculpté vers 1260
Tympan du jugement dernier : en haut, le Christ a les mains levées et, en dessous, les élus se pressent et sont accueillis par Abraham (à droite) et, de l'autre côté, ce sont les damnés.
A voir à l'intérieur :
La basilique est très riche en décoration.
- Dans la nef du 15e siècle au style gothique flamboyant :
- un tableau de Rubens représentant une "Descente de croix" peinte en 1612. (En tout, il en a réalisé 7.)
- une mise au tombeau de 1491 en pierre calcaire polychrome (chapelle du Saint-Sépulcre)
- des clôtures de chapelles décorées en marbre et en albâtre
- des confessionnaux au style baroque
- plusieurs triptyques du 16ème siècle qui sont des huiles sur bois
- un très beau buffet d'orgue de style baroque : réalisé par Piette et Desfontaines, il a été installé en 1717.
- une statue en albâtre du Christ ressuscité portant sa croix (17e siècle ?) dans la chapelle Saint-Aldegonde.
- Dans le transept nord
- l'horloge astrolabe (1555) donne l'heure, le jour, les levers et couchers de la lune et du soleil, la position des astres et le signe du zodiaque en cours.
- le "grand dieu de Thérouanne" qui est un Christ du 12e siècle aux mains levés en signe de bénédiction provenant de la cathédrale de Thérouanne rasée sur ordre de Charles Quint.
- la rose de style gothique flamboyante réalisée entre 1467 et 1470.
- Dans le transept sud
- la Vierge Notre Dame des Miracles en bois de chêne doré qui date du début 13e siècle et qui est l'objet d'une grande dévotion.
- Dans le chœur et le déambulatoire (13e siècle)
- les boiseries réalisées au milieu du 18e siècle
- la tour octogonale (1195-1203) dont la voûte a été reconstruite au 14ème siècle
- le pavage du 13e siècle dans une chapelle rayonnante dite du Saint-Esprit
- le tombeau de Saint-Erkembode en porphyre gris foncé : ce saint est mort presque paralysé en 742 après avoir trop marché pour venir en aide aux pauvres de son vaste diocèse. De nos jours, il est vénéré par les parents d'enfants qui ont du mal à marcher d'où la présence de nombreuses paires de petites chaussures mais aussi par les déprimés pour qui "plus rien ne marche".
Il y a aussi 13 hauts-reliefs du 15e siècle qui sont des monuments funéraires pour les chanoines inhumés dans la cathédrale. On en retrouve dans le choeur, le transept et la nef.
Représentation de la passion du Christ
En sortant de la cathédrale, on peut se rendre à l'office du tourisme qui donne sur la place Victor Hugo (belles maisons). Côté est de la place, emprunter la rue Carnot sur une cinquantaine de mètres si vous voulez visiter :
Le musée Sandelin
Installé dans un hôtel particulier du 18e siècle, c'est à la fois le musée des Beaux-Arts et de l’histoire de la ville de Saint-Omer.
Le sous-sol est consacré aux armes des chevaliers et à celles des pirates, le rez-de-chaussée à l'art médiéval, aux beaux- arts et à la céramique et, le premier étage, à la faïence, aux porcelaines et aux pipes de Saint-Omer.
Revenir au pied de la tour-porche de la cathédrale afin d'emprunter l'escalier du bastion du Jambon qui part en face et qui vous permet d'arriver au :
Jardin public
On peut y voir d'importants vestiges des remparts de Saint-Omer datant de la période de Charles Quint (première moitié du 16e siècle).
Remparts de Saint-Omer, le bastion Saint-Venant
Après avoir longé les fortifications et traversé le jardin à la française, on peut soit continuer de se promener dans la partie haute (ancien glacis) occupée par le jardin anglais, soit se diriger vers la sortie, traverser le boulevard Vauban et se rendre à :
La place Foch
C'est ici que ce trouvent le théâtre (à l'italienne) de style néoclassique inauguré en 1840 qui est intégré à l'hôtel de ville ainsi que le bailliage (1786) qui est l'ancien tribunal du roi.
Le bailliage
Quitter la place Foch en suivant la rue de Dunkerque puis prendre à gauche la rue du Saint-Sépulcre pour voir :
L'église du Saint-Sépulcre
Elle a été construite entre la première moitié du 13e siècle et terminé au début du 16e siècle pour la tour-porche.
Un peu plus loin, prendre à gauche la rue Victor Luc puis, à droite, la rue de Calais afin d'aboutir sur le boulevard de Strasbourg. Là, vous êtes à une centaine de mètres de la maison du Marais que vous apercevez sur votre gauche. C'est une des portes d'entrée du :
Marais audomarois
C'est à la fois un marais habité, cultivé (choux fleurs, endives, chicons sont les productions principales) mais aussi une réserve de la biosphère reconnue par l'Unesco en 2013.
Il y a 700 km de canaux pour une surface de 3 726 hectares et 13 200 parcelles cadastrées.
Y ont été recensées 230 espèces d'oiseaux et 400 de plantes.
Implantée à proximité du port au Lait Battu*, la maison du Marais se trouve à l'entrée d'un parc mais elle est aussi le point de départ d'une balade d'une heure en bacôve (sorte de grosse barque à fond plat) pour découvrir le marais et son histoire.
Pour plus d'informations sur les balades en bateau, cliquez ici
A savoir : il existe une autre possibilité de visiter le marais en vous adressant aux "Faiseurs de bateaux" qui se trouvent situer à 1,3 km au nord-est de la gare SNCF. Ce sont les derniers fabricants de bateaux traditionnels du marais et ils organisent des visites guidées mais aussi vous permettent de louer une embarcation pour une visite libre.
Pour plus d'informations, cliquez ici
* Lait battu : l'origine de cette expression provient de la présence au Moyen Age de tanneries qui utilisaient le lait de chaux pour nettoyer les peaux.
Pour revenir vers la gare SNCF, emprunter :
Le boulevard de Strasbourg
On peut y voir des maisons construites dans des styles très différents qui datent du début du 20ème siècle, après le démantèlement des fortifications qui a permis à la ville de s'étendre. Elles sont pour la plupart en briques rouges ce qui les différencient des habitations traditionnelles en briques jaunes (briques de sable) du centre-ville.
A l'angle de la rue Derheims et du boulevard de Strasbourg, l'ancien garage Boulant présente une façade "Art déco".
Parvenu au rond-point du Haut-Pont, vous vous trouvez près de la gare. Toutefois, si vous avez du temps, je vous propose de faire une :
Balade dans le faubourg du Haut-Pont
Emprunter la rue de Metz qui longe le canal du Haut-Pont (ou canal Neufossé). Après le passage à niveau, on entre dans le faubourg du Haut-Pont. Se rendre sur la place de la Ghière où se dresse l'église de l'Immaculée Conception (elle a été inaugurée le 8 octobre 1859) puis suivre la rue des Faiseurs de Bateaux qui longe le canal bordé de maisons basses. Arrivée au pont à bascule, tournez à droite pour suivre un tout petit bout de la rue du Doulac puis, au premier pont à droite, prendre la petite route (chemin du Baroën) qui traverse un petit bout de campagne avant de reprendre la direction du faubourg du Haut-Pont avec pour point de mire l'église de l'Immaculée Conception devant laquelle la balade s'achève. Inutile de retraverser le canal car un chemin partagé entre piétons et cyclistes vous permet de rejoindre la gare SNCF.
Compter 2 km pour la boucle dont le point de départ et d'arrivée est l'église de l'Immaculée Conception.
BONNE VISITE
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