Saint-Jean de Luz, les lieux incontournables à visiter au Pays Basque
Sur la côte atlantique, Saint-Jean de Luz est une ville qui présente de très nombreux atouts pour attirer les touristes. D'abord, elle dispose d'une immense plage que sa situation au fond d'une baie protégée par des digues rend les vagues moins dangereuses. Ensuite, il y a le cadre : le port de pêche, les maisons aux façades blanches agrémentées de colombages, les Pyrénées en arrière-plan et la proximité de l'Espagne. Et puis, pour finir, il y a la gastronomie et, surtout, les traditions d'une région où l'identité basque est très présente.
Comment venir à Saint-Jean de Luz :
- En TGV (compter 4h30 de temps de trajet depuis Paris Montparnasse pour une distance de 803 km) :
Pour les horaires de trains, cliquez ici
- En bus :
Depuis la loi de 2015 sur la libéralisation du voyage en autocar longue distance, un opérateur a ouvert une ligne de bus à bas coût qui dessert Saint-Jean de Luz :
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Pour se déplacer, on peut aussi utiliser le covoiturage : https://www.blablacar.fr/
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Cartes de la ville
L'office de tourisme se trouve à proximité des halles, à 300 m à pied de la gare SNCF.
Pour consulter le plan de Saint-Jean de Luz édité par l'office de tourisme, cliquez ici
Pour consulter la brochure de Saint-Jean de Luz éditée par l'office de tourisme, cliquez ici
Pour consulter le plan de Saint-Jean de Luz sur OpenStreetMap, cliquez ici
Pour afficher Saint-Jean de Luz et ses environs sur le site GEOPORTAIL, cliquez ici
Météo :
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Marées :
BRÈVE HISTOIRE DE SAINT-JEAN DE LUZ
Pour lire mon article de blog consacré au passé de la ville, cliquez ici
VISITE DE LA VILLE
(14 601 habitants en 2021 - chiffre INSEE)
En langue basque, "Donibane" signifie Saint-Jean et "lohizune", marécage, parce-que la ville a été construite dessus.
La baie de Saint-Jean de Luz
Elle est protégée par 3 digues : Socoa, l'Artha (au centre) et Sainte-Barbe. Elles furent édifiées entre 1860 et 1900 à la demande de Napoléon III qui appréciait beaucoup le Pays Basque que lui avait fait découvrir son épouse, l'impératrice Eugénie. A l'époque de Louis XIV, une digue avait déjà été construite mais une grosse tempête la détruisit en 1749 et inonda tout le quartier de la Barre - 200 maisons englouties - aujourd'hui disparu sous le sable de la grande plage.
Le port
Il reste une quarantaine de bateaux de pêche en activité et Saint-Jean de Luz - Ciboure occupe la 5ème ou 6ème place du classement des ports de pêche français selon les années (6 800 tonnes de poissons vendues à la criée en 2023).
Jusqu'à leur totale disparition au 18e siècle, les pêcheurs embarquaient sur des traînières pour aller chasser la baleine dans le golfe de Gascogne.
Les 2 phares sont de style art déco et datent des années 1930. Ils permettent de signaler l'enfilade du chenal aux bateaux qui rentrent dans le port.
La maison Louis XIV (dite Lohobiague Enea)
Construite entre 1643 et 1645 pour un riche armateur luzien, c'est ici que résida le roi Louis XIV pendant 40 jours, le temps de son mariage avec l'infante d'Espagne.
La maison de l'Infante
Construite en 1640 pour un riche armateur luzien, c'est ici que résida Marie Thérèse, à partir du 7 juin 1660, avant d'épouser le roi Louis XIV.
L’église Saint-Jean Baptiste
C'est ici que se sont mariés Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche le 9 juin 1660.
A voir à l'intérieur : le magnifique retable baroque en bois doré sculpté entre 1666 et 1670 qui présente 18 statues, les 3 galeries en bois (chêne) qui étaient traditionnellement réservées aux hommes, le bateau ex-voto suspendu au milieu de la nef, etc ....
Des visites commentées gratuites sont organisées durant l’été à 17h00 du lundi au vendredi.
Des demeures remarquables à ne pas rater
- la maison "Ezkerrenea" sise au n°15 de la rue de la République : datée de la fin du 15e siècle, c'est la plus ancienne de la ville. En plus d'une tour de guet pour surveiller l'arrivée des bateaux, elle présente une façade en pierre avec des fenêtres à meneaux.
- les maisons de la rue Mazarin : "Alexandrenia" au n°12, "les Trois Canons" au n°10 qui ont été toutes les deux construites au 17e siècle et modifiées au siècle suivant, "Ornoaga" au n°3 et "Grange Baïta" au n°2.
Maisons Alexandrenia (à gauche) et des Trois Canons (à droite)
- les maisons dans la rue Gambetta, en face de l'église Saint-Jean Baptiste; sur le linteau de celle du n°17 figure la date de 1633.
Le front de mer
- "La grande plage" est protégée des grosses vagues de l'océan par les digues qui barrent l'entrée de la baie.
- les maisons au style néobasque et leurs passerelles en bois datent de la fin du 19e - début 20e siècle quand Saint-Jean de Luz devient une station balnéaire à la mode.
- "la Pergola", qui est ce bâtiment qui s'avance sur la plage et qui abrite la thalassothérapie, date de 1928.
- "Le Grand Hôtel" a ouvert en 1909.
- la plage au pied de Sainte Barbe se découvre à marée basse et, comme il y a des rochers, on peut profiter de faire du snorkeling pour voir quelques poissons colorés.
La pointe de Sainte-Barbe
Le petit monument blanc qui surplombe l'océan est un fanal bâti au 19e siècle - et non une chapelle - qui servait à guider les bateaux pour rentrer dans la baie de Saint-Jean de Luz.
Il faut s'y rendre absolument pour profiter d'un splendide panorama sur l'océan, les falaises, la baie et le début de la chaîne des Pyrénées.
Baie de Saint-Jean de Luz vue depuis la pointe de Sainte-Barbe (au centre, c'est la digue de l'Artha)
Balade en bateau à Saint-Jean de Luz
La navette maritime
Aussi appelé « le passeur », elle fonctionne d'avril à septembre. Elle permet de relier le port de Saint-Jean de Luz, la digue aux chevaux et le fort de Socoa en vous faisant traverser toute la baie. Attention à la brouillarta (coup de vent) quand elle se lève.
Pour plus d'informations sur la navette maritime, cliquez ici
Excursions maritimes avec "la Nivelle V"
Les sorties en mer sont organisées d'avril à mi-octobre.
En début d'après-midi, c'est "la croisière espagnole" qui dure 1h45 et qui longe toute la côte de Socoa jusqu'à l'embouchure de la Bidassoa, à Fontarabie.
A 16h30 (16h00 l'été), c'est "la promenade de la corniche basque" qui dure 45 minutes : la Nivelle V sort de la baie de Saint-Jean de Luz pour longer un peu la côte en direction d'Hendaye avant de revenir.
Pour plus d'informations sur les excursions en mer, cliquez ici
Depuis la mer, admirez la découpe des falaises de flysch. Ce sont des empilements de strates de roches dures et tendres que la surrection des Pyrénées au tertiaire a soulevé.
Quelques conseils gastronomiques
Où acheter de bons produits régionaux (liste non exhaustive)
- gâteau basque à la crème chez Pariès (rue Gambetta)
- macarons et chocolats chez Adam (rue Gambetta ou place Louis XIV); pour la petite histoire, sachez que Louis XIV avait demandé au pâtissier Adam de créer une nouvelle pâtisserie à l'occasion de son mariage et ce furent les fameux macarons.
- boucherie-charcuterie "Chez Curutchet" (en face de la halle)
- baguette de pain ou "blanche" (boulangerie Labicheloa rue Loquin)
- gâteau "le Russe" d'Artigarrède vendu chez Donibaneko (94 rue Gambetta)
- vins de la région chez "Numéro vin" (35 bis avenue Victor Hugo), etc …..
- sous la halle qui sont ouvertes tous les matins, vous y trouvez quantité de produits frais et régionaux (poissons et crustacés, fromages, légumes, viandes, charcuteries, gâteaux).
Le marché a lieu tous les mardis et vendredis matin autour de la halle et c'est surtout derrière cette dernière que vous trouverez les petits producteurs du coin (haricots, tomates, salades, carottes, etc…). Pour ceux qui apprécient le fromage frais de vache (un régal avec de la confiture de cerise noire !), goûtez celui que propose "la ferme Machalenea" de Saint-Pée sur Nivelle.
Où boire un verre
Sur la place Louis XIV, il y a de nombreux bar dont celui de la "Marine".
Où bien se restaurer
Bon marché :
- « Chez Michel » uniquement à midi (65 rue Saint-Jacques)
la buvette de la Halle
- « Chez Pablo » (5 rue Mademoiselle Etcheto), etc …
Plus cher :
(Sachez qu’à midi, en semaine, ces restaurants proposent des menus à des prix plus abordables)
- « Top chef » : le Zoko Moko (6 rue Mazarin)
- le Kaïku (17 rue de la République)
Les animations à ne pas rater
L'été, il y en a de nombreuses qui sont organisées par la ville. Outre les fêtes de la sardine et du thon, l'une des plus pittoresques et qui attire toujours beaucoup de monde est celle du spectacle pyrotechnique du "toro de fuego" qui a lieu tous les mercredis et dimanches soir sur la place Louis XIV à partir de 22h30.
Aux alentours de Saint-Jean de Luz
CIBOURE
(6 160 habitants en 2021 - chiffre INSEE)
La ville n'est qu'à une encablure de Saint-Jean de Luz. En fait, il n'y a qu'à traverser le pont qui franchit la Nivelle pour se retrouver à Ciboure qui est de l'autre côté du port.
L'office de tourisme se situe au n°5 de la place Camille Jullian.
Ancien quartier d'Urrugne, elle a obtenu son statut de commune en 1603.
A voir :
- l'église Saint-Vincent : son apparence actuelle date de la fin du 17e siècle, période durant laquelle elle a été agrandie; à l'extérieur, elle possède un curieux clocher de forme octogonale et, à l'intérieur, elle présente ses 3 galeries en bois de chêne typiques des églises basques rajoutées à la fin du 17e siècle, la voûte en forme de carène de bateau inversée, un ex-voto en forme de vaisseau, le retable baroque à colonnes torses, etc .....
- la maison "Estebania" de style hollandais où séjourna Mazarin lors du mariage de Louis XIV et où est né le compositeur Maurice Ravel le 7 mars 1875; elle donne sur le port.
- les rues de la Fontaine et Pocalette pour les belles maisons labourdines qui les bordent.
- la maison Leïhorra au n°1 de l'impasse Muskoa : elle a été bâtie en 1926 dans le style art déco.
En continuant à longer la mer, on parvient à la plage de Socoa, puis plus loin au fort éponyme.
A savoir : en traversant la petite zone portuaire du port de Socoa, il est possible de visiter le chai "Egiategia" qui a la particularité étonnante de vinifier son vin par 15 m de fond ... sous la mer.
Pour plus d'informations, cliquez ici
Le fort de Socoa
Il a été construit à la demande de Vauban dès 1693 pour protéger l'accès de la baie ainsi que du petit port qui se trouve à proximité et qui a été aménagé entre 1624 et 1627.
Dans le prolongement du fort, il y a la digue de Socoa édifiée entre 1864 et 1876. Son accès est interdit par mesure de sécurité. Cependant, quand la mer est démontée, le spectacle des vagues qui viennent se fracasser dessus est tout simplement dantesque !
Les falaises de Socoa
A défaut de les voir depuis la mer, vous pouvez les contempler en empruntant la route de la corniche qui s'élève au-dessus de Ciboure pour vous rendre en direction de l'entrée du camping Juantcho en face de laquelle vous avez un très beau point de vue.
C'est au large de celles-ci que se forme parfois, lors des tempêtes d'automne et d'hiver, la puissante vague surnommée "Belharra" qui peut atteindre jusqu'à15 m de hauteur et que défient certains surfeurs !
Bonne visite
NB : voir aussi mes autres articles sur le Pays Basque en cliquant sur les liens ci-dessous :
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