Visiter Naples en deux jours
Située dans l'une des plus belles baies du monde, Naples est une ville dont la fondation est très ancienne. Grecque, romaine, byzantine, normande, angevine puis espagnole, elle n'est vraiment italienne que depuis 1860. Son centre historique a été classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1995. Ville cosmopolite et méditerranéenne, religieuse et superstitieuse, Naples ne peut laisser le visiteur que nous sommes indifférent à sa beauté ce que confirme ce proverbe italien qui dit "Voir Naples et mourir". En tout cas, avec ses centaines d'églises, ses dizaines de musées, ses multiples palais, ses quartiers aux rues étroites et animées, ses vues exceptionnelles sur le Vésuve et sur toute la baie, la découverte de la capitale de la Campanie ne vous décevra pas.
Comment venir à Naples :
Par avion : compter 2h10 environ de temps de vol pour une distance d'environ 1 300 km entre Paris et Naples.
L’aéroport Napoli-Capodichino est assez proche du centre-ville de Naples et il est desservi par des navettes assurées en bus par la compagnie Alibus. Compter 30 minutes environ de trajet dans les 2 sens entre la gare centrale (Napoli centrale) située sur la piazza Garibaldi.
Où loger à Naples :
En fonction de vos moyens, il existe de nombreuses possibilités : louer une chambre dans un hôtel (booking.com, Trivago, Lastminute.com) ou un appartement avec Airbnb, Abritel, Homelidays, etc ...
Penser aussi à l'auberge de jeunesse.
Le transport à Naples :
Le réseau de transport comprend les lignes de métros, de bus, de trolleybus, de tramways et les funiculaires.
Pour consulter le plan des lignes de métros, de funiculaires et des trains régionaux, cliquez ici
La ligne 1 du métro serait l'une des plus belles d'Europe avec ses stations artistiques telles Toledo avec son puits de lumière créée par l’architecte catalan Oscar Tusquets en 2012, Universita décorée par le désigner égyptien Karim Rashid, Materdei avec ses fresques murales en technicolor réalisées par Sol LeWitt qui illuminent les couloirs.
Il est possible de demander un guide artistique au guichet pour mieux découvrir toutes les stations.
Pour ceux qui veulent combiner transport et visites de musées ou/et de sites, l'achat de la "Campanie Artecard" peut s'avérer très rentable.
Pour plus d'informations, cliquez ici
Où manger une "excellente" pizza
Pour la petite histoire, sachez que c'est à Naples que fut créée la pizza margherita évoquant les couleurs du drapeau italien en 1889 lors de la venue du couple royal, le roi Humbert I accompagné de son épouse la reine Marguerite de Savoie.
On recense environ 800 pizzerias dans la ville.
Voici 3 adresses mais, attention, elles sont fréquentées ... :
- L'Antica Pizzeria da Michele, Via Cesare Sersale 1/3
- Sorbillo, Via Dei Tribunali
- Pizzeria Nennella, Via Santa Caterina da Siena
Pour les pizzas frites dont l'origine remonte à la période de l'après-guerre suite au manque de fours à feu de bois :
- Pizzeria Gorizia 1916, Via Bernini 29/31
- Antica pizzeria de Figliole, Largo Antignano, 9
Carte de Naples
Pour ouvrir le plan de Naples d'OpenStreetMap, cliquez ici
Météo
Brève histoire de la ville
- 7e siècle av J.-C. : des colons grecs fondent une colonie à Parthénope.
- vers 470 av J.-C. : des colons grecs fondent Néapolis (nouvelle ville) pas très éloigné de Parthénope.
Les 2 colonies vont fusionner et Naples devint l’une des principales villes de la Grande Grèce.
326 av J.-C. : Naples fut conquise par les Romains.
476 ap J.-C. : chute de l'empire romain d'occident.
6e siècle : Naples est conquise par l’Empire byzantin.
8e siècle (763 ?) : naissance du duché autonome de Naples suite à l'affaiblissement de l'empire byzantin.
1137 - 1194 : période normande après que les troupes de Roger II de Sicile se soient emparées de la ville (fin du duché).
1194 - 1266 : par le jeu des héritages, la période souabe (dynastie des Hohenstaufen) succède à la période normande.
1266 - 1442 : période angevine (dynastie française des Anjou) durant laquelle Naples devient capitale à la place de Palerme.
1442 - 1738 : période espagnole après que les troupes du roi d'Aragon se soient emparées de la ville. Fondation du royaume des Deux Sicile.
1656 : l'épidémie de la peste tue près des 2 tiers de la population.
1707 -1704 : période autrichienne après que les Espagnols aient cédé la ville lors du traité d'Utrecht qui mettait fin à la guerre de succession d'Espagne.
1734 - 1799 et de 1815 à 1860 : règne des Bourbons d'Espagne.
1799 - 1816 : Bonaparte s'empare de Naples = période française.
7 septembre 1860 : Garibaldi entre dans Naples et le 21 octobre 1861, la population vote pour le rattachement au royaume d’Italie
Visite de Naples
Avec environ 1 million d'habitants, Naples est la 3ème ville d'Italie après Rome et Milan
Le centre historique
Point de départ de la balade :
- Le musée archéologique qui abrite une superbe collection de sculptures, peintures et mosaïques provenant majoritairement de Pompéi et d'Herculanum sans oublier la collection Farnèse avec, entre autres, le groupe au taureau et Hercule.
Emprunter la via Santa Maria di Costantinopoli jusqu'à la :
- Piazza Bellini : on peut y voir des vestiges du mur d'enceinte grec
- Emprunter la Vico S. Pietro a Maiella puis à gauche la via S. Pietro a Maiella pour rejoindre et suivre la :
La via dei Tribunali : cette rue piétonne dont l'axe est orienté d'est en ouest correspond à l'ancien "decamanus maximus romain".
- L'église Sainte-Marie des Ames du Purgatoires" :
Si l'église qui date du début du 17e siècle est intéressante à voir, c'est surtout le sous-sol (accès payant) qui mérite la visite car on y pratiquait le culte des morts restés au purgatoire (voir plus bas l'explication dans la partie traitant du "cimetière des Fontanelle") :
Pour plus d'informations, cliquez ici
Piazza Gaetano, on trouve la basilique San Paolo Maggiore ainsi que l'entrée des souterrains de Naples.
- La Naples Souterraine (Napoli Sotterranea) : visite guidée qui permet de découvrir à 40 m de profondeur une carrière de tuf exploitée par les Grecs, une partie de l'aqueduc qui acheminait l'eau et des citernes qu'il a approvisionné de l'époque romaine jusqu'en 1884, des abris qui ont servi de lieu de refuge pour les habitants lors de la seconde guerre mondiale pour fuir les bombardements américains et, pour finir, les vestiges d'un théâtre gréco-romain situés sous une maison.
Il est conseillé de réserver à l'avance son billet d'entrée sur internet (les visites guidées en français sont rares).
Pour plus d'informations, cliquez ici
Continuer de suivre la via dei Tribunali jusqu'à :
- L'église Pio Monte della Misericordia : pour les amoureux du peintre Le Caravage, c'est dans cette église baroque qu'on peut voir "Les sept œuvres de la miséricorde".
Revenir sur vos pas pour emprunter sur la droite la via Duomo
– La cathédrale (duomo) San Gennaro : elle fut bâtie entre 1294 et 1323, à la demande du roi de Naples et de Sicile, Charles Ier d’Anjou (c'est d'ailleurs ici qu'il est enterré), puis remaniée à plusieurs reprises.
Le plafond en bois de la nef est orné de peintures datant du 17e siècle.
C'est dans la chapelle du Trésor de Saint-Janvier (San Gennaro) construite entre 1608 et 1637 - style baroque et magnifique coupole - que se trouve le reliquaire qui renferme deux ampoules contenant le sang coagulé de l'archevêque martyr décapité en 305 après J.-C., sur ordre de l’empereur romain Dioclétien. Il se liquéfie miraculeusement deux fois par an : le 19 septembre qui est le jour anniversaire de la mort du saint et le samedi qui précède le premier dimanche du mois de mai qui est la date anniversaire du transfert des reliques du martyr dans les catacombes de Capodimonte. Et s'il ne se liquéfie pas, c'est un signe de mauvais présage pour Naples ....
Descendre dans la crypte de style renaissance pour voir la sépulture de San Gennaro.
Possibilité d'accéder au baptistère San Giovanni in Fonte qui date du 4e siècle ce qui en fait un des plus anciens baptistères d'occident. Belles mosaïques.
Retourner à la piazza San Gaetano et prendre à droite la rue San Gregorio Armeno
- la basilique San Lorenzo Maggiore : côté extérieur, on pourrait presque passer devant elle sans la remarquer mais, côté intérieur, elle présente un style purement gothique français car elle a été construite sous le règne des Angevins, au 13e siècle.
Possibilité de visiter le couvent qui se trouve à proximité (entrée payante) : à voir, entre autres, la salle capitulaire, le cloître mais aussi les vestiges de la ville gréco-romaine dans le sous-sol.
– La via San Gregorio Armeno : reliant les via dei Tribunali et via San Biagio dei Librai, elle doit son nom à l'église San Gregorio Armeno dont le clocher de couleur rouge enjambe la rue. On la surnomme aussi la rue des crèches car on y trouve tout ce concerne les décorations de Noël.
La crèche est une tradition apparue à Naples au 15e siècle.
– L'église San Gregorio Armeno (ouverte uniquement le matin)
Prenez le temps d'aller la visiter pour y admirer son magnifique intérieur de style baroque. Sachez qu'elle renferme les reliques du premier évêque du premier pays chrétien au monde qu'était l'Arménie. A l'extérieur, beau cloître.
Arrivé en bas de la rue San Gregorio Armeno, prendre à droite
- la Via San Biagio Dei Librai : c'est une partie du "Spaccanoli" qui est l'ancien "décumanus inferior romain".
La Via Benedetteo Croce succède à la Via San Biagio Dei Librai et traverse la Piazza San Domenico Maggiore qui est une petite place très animée où se trouve la Basilique San Domenico Maggiore édifiée entre 1283 et 1324.
Tourner à gauche et se rendre depuis la piazza San Domenico Maggiore à
– La chapelle Sansevero : attention, beaucoup de monde et photos interdites. C'est ici, dans la chapelle de la famille di Sangro de style baroque, qu'on peut admirer la statue du Christ voilé réalisé dans un seul bloc de marbre en 1753 par Giuseppe Sanmartino. C'est une œuvre étonnante car le rendu de l’étoffe recouvrant le Christ est tellement réaliste qu'on pourrait vraiment croire qu'il s'agit d'un tissu.
Les deux statues encadrant le Christ représentent : "la Pudeur" sculptée par Antonio Corradini (là encore, le voile qui recouvre le corps est admirable) et "la Désillusion" par Francesco Queirolo (le filet de pêche est remarquable !).
A voir aussi la crypte dans laquelle on peut voir 2 corps humains, un homme et une femme surnommés Adam et Eve, dont les os et le système cardio-vasculaire sont presque intégralement conservés !!!.
Il est fortement recommander de réserver à l'avance son billet d'entrée sur internet.
Pour plus d'informations, cliquez ici
Revenir sur ses pas pour reprendre la Via San Biagio Dei Librai jusqu'au croisement avec la via Santa Chiara qu'on prend sur la gauche pour aller visiter :
– Le cloître des clarisses (entrée payante) : remanié au 18e siècle en style rococo, il est constitué de 72 piliers - ils étaient surmontés de vases qui sont tombées lors des bombardements de la seconde guerre mondiale - et de bancs couverts de majoliques au milieu d'un jardin plantés d'agrumes et de pins. De belles fresques recouvrent les murs des galeries. A voir aussi le petit musée et la crèche du 19ème siècle.
En ressortant, passer entre le campanile Santa Chiarra et l'église éponyme pour arriver à
- la piazza del Gesù Nuovo au centre de laquelle s'élève un obélisque en marbre haut de 34 mètres.
– L’église del Gesù Nuovo et sa surprenante façade à pointes de diamant : à l'origine, c'était un palais construit au 15e siècle qui a été confisqué à son propriétaire et vendu aux jésuites à la fin du 16e siècle. Entre 1584 et 1601, on y construit une église tout en conservant la façade du palais. Le riche intérieur est de style baroque. Au-dessus du portail d'entrée, la fresque représente Héliodore chassé du temple de Jérusalem.
De la Piazza del Gesù Nuovo, se rendre au Castel Nuovo.
Le quartier espagnol
Le nom de ce quartier provient de la période durant laquelle Naples était administrée par les Espagnols.
- Le Castel Nuovo
C'est Charles d’Anjou qui est à l'origine de sa construction au 13e siècle, en bord de mer. D'ailleurs, il ressemblera au château d'Angers. Après l'arrivée des Espagnols, il fut remanié complètement et, depuis 1452, un arc de triomphe en marbre blanc sculpté orne la porte d'entrée de l'édifice.
Devant le château, la piazza Municipio avec, en son centre, la fontaine de Neptune (17e siècle) et, derrière la forteresse, le port maritime avec ses gros bateaux de croisière.
Emprunter la via Vittorio Emanuelle III puis la via San Carlo pour se retrouver devant :
- Le théâtre San Carlo : inauguré en 1737, c'est le plus vieil opéra du monde. Doté de 6 étages de loges, il peut contenir 1 386 personnes. Il peut se visiter.
Pour plus d'informations sur les visites guidées, cliquez ici
Pour des informations sur la saison musicale, cliquez ici
- La galerie Umberto Ier : elle a été construite entre 1887 et 1891 sur le modèle de la galerie Vittorio Emanuele II de Milan par l’architecte Emanuelle Rocco dans un style baroque.
Une de ses quatre sorties donne sur :
- la via Toledo : percée en 1536 et longue de 1,2 km, c'est devenue la grande rue commerçante de Naples mais c'est aussi la rue qui délimite :
- le quartier espagnol (quartieri Spagnoli) : ce dernier a été édifié au 16e siècle sous l’administration du vice-roi espagnol, Pierre de Tolède, pour y loger les soldats. Construit en forme de damier sur les pentes de Vomero, c'est le quartier populaire de Naples et encore vraiment authentique. Les rues y sont étroites, le linge y est suspendu entre les balcons, les scooters se jouent des voitures et des piétons et certains y recommande la prudence face aux pickpockets.
De la via Toledo, se rendre jusqu'à :
- La Piazza del Plebiscito :
Remanié au début du 19e siècle lorsque Murat était roi de Naples et de Sicile, c'est la place la plus importante de la ville. Entourée par le Palais Royal, le palais de la préfecture, la basilique San Francesco di Paola et le palais de Salerne, elle tient son nom du plébiscite populaire organisé dans le cadre de l’adhésion au royaume d’Italie le 2 octobre 1860.
- Le Palazzo Reale (palais royal) : il fut édifié au début du 17e siècle pour permettre aux vices rois d'Espagne de ne plus loger dans l'inconfortable Castel Nuovo. Appartements royaux, chapelle palatine, théâtre et jardins se visitent.
- La basilique San Francesco di Paola : ses travaux débutèrent sous le règne de Murat, en 1808, pour s'achever en 1836, sous le règne de Ferdinand 1er. De style néoclassique, elle a la particularité d'être ronde avec un diamètre de 34 mètres. Elle ressemble au panthéon de Rome. Le dôme, soutenu par 34 colonnes, atteint la hauteur de 53 m.
De la place du plébiscite, on peut rapidement rejoindre le bord de mer et s'y promener en suivant la via Nazario Sauro puis la via Partenope qui va aboutir au quartier de Chiaia. Au passage :
– Le Castel dell’Ovo (château de l’Oeuf) : situé en bord de mer sur une petite presqu’île, c‘est le plus ancien château de Naples mais son architecture actuelle date de 1503. Sa visite est gratuite.
En reprenant la marche le long du front de mer on parvient à l'entrée d'un des plus grands parcs de Naples, celui de la Villa Comunale qui se trouve au pied du quartier Chiaia qui est réputé pour faire partie des beaux quartiers de la ville.
De l'autre côté du parc se trouve la maison Pignatelli. Construite en 1826 au milieu d'un jardin anglais, cette demeure de style néoclassique d'abord habité par le baron Ferdinand Richard Acton a été rachetée par la famille Rothschild puis celle des Pignatelli. De nos jours elle appartient à l'Etat et se visite.
Pour plus d'informations, cliquez ici
Plus loin encore, on parvient sur la colline de Posillipo qui est le quartier le plus cher de Naples et depuis la via Posillipo, on peut profiter d'une magnifique vue sur la baie de Naples.
La colline du Vomero
En face de l'une des 4 sorties de la galerie Umberto Ier, de l'autre côté de la via Toledo, se trouve le départ du funiculaire central qui monte jusqu'au quartier du Vomero. Sinon, on peut s'y rendre en empruntant ligne 1 du métro jusqu’à la station Vanvitelli. Autre possibilité : monter les 414 marches de la petite rue piétonne Via Pedamentina San Martino qui est un escalier qui a été construit au 14ème siècle; mieux vaut l'emprunter à la descente pour profiter des belles vues sur la baie de Naples mais aussi pour moins se ... fatiguer !
Au sommet de la colline, on peut profiter du panorama en se rendant au belvédère proche de l'entrée de la chartreuse.
– La Chartreuse San Martino (Saint Martin) : elle fut fondée au 14e siècle. A voir (accès payant) : le cloître, les terrasses qui dominent la ville et la baie, le musée des crèches napolitaines, des carrosses et des bateaux.
Pour plus d'informations, cliquez ici
– Le Castel Sant’ Elmo (accès payant) : ce château médiéval date de 1330. Il ne se visite pas mais on peut monter (accès payant) sur les remparts pour jouir d'un panorama exceptionnel à 360 degrés sur Naples et ses environs. Toutefois, ce n'est pas forcément utile si on a déjà pu profiter de la vue depuis les terrasses de la chartreuse San Martino.
A voir si vous avez du temps
Au nord de Naples, dans le quartier de la Sanita, sur la colline de Capodimonte :
- Les catacombes de San Gennaro : visite guidée uniquement (en italien ou anglais) / accès avec le bus n°168 ou 178 au départ de la piazza Dante desservie par la ligne 1 du métro (station Dante) et descendre à l'arrêt Capodimonte.
Creusées dans le tuf de la colline, elles datent du 2e siècle après J.-C. car c'est là que les patriciens romains étaient inhumés puisqu'il était interdit d'être enterré à l'intérieur des murs de la ville. Au 3e siècle, elles sont devenues chrétiennes et, au 4e siècle, le corps de San Gennaro y fut déposé et ce fut le début d'un grand pèlerinage jusqu'à l'invasion des Lombards lors de laquelle le corps du martyr fut volé en 831.
Les catacombes sont construites sur 2 étages et contiennent plus de 2 000 niches mortuaires ainsi que des chambres funéraires. On peut y voir des fresques de la fin du 2e siècle, une basilique datant du 5e siècle, la tombe vide de San Gennaro, etc .... Par contre, il n'y a pas d'ossements car ils ont tous été transférés dans les cimetières voisins.
Il faut obligatoirement réserver votre billet sur internet.
Pour plus d'informations, cliquez ici
A savoir : avec ce billet d'entrée, il est possible d'aller visiter les catacombes de San Gaudioso.
On y accède depuis la basilique Santa Maria de la Sanita. Un escalier mène aux catacombes où des fresques et des mosaïques du 5e et 6e siècle sont encore visibles ainsi que des vrais crânes humains avec des corps peints sur les parois datant du 17e siècle. On vous explique aussi comment on y pratiquait la conservation des corps des riches défunts (technique du drainage ...).
Visite guidée uniquement (en italien ou anglais).
Pour plus d'informations, cliquez ici
- Le parc de Capodimonte : c’est le plus grand parc de la ville (134 hectares). C'est ici que se trouve :
- Le Palais Royal de Capodimonte (accès assez difficile mais on peut emprunter le bus C63 depuis la piazza Dante ou 168 / 178 et finir le trajet en marchant).
C'est en 1738 que la construction du palais débuta à la demande du roi Charles III qui avait décidé qu'il serait à la fois résidence royale et musée. De nos jours, on peut y admirer des œuvres de Raphaël, Le Titien, Botticelli, Le Caravage ("La flagellation du Christ"), Bruegel ("la parabole des aveugles"), etc….
- Le cimetière des Fontanelle : visite libre / accès avec la ligne 1 du métro en descendant à la station Materdei puis marche d'environ 10-15 minutes dans le très populaire et pittoresque quartier de la Sanita.
Il est situé dans une ancienne carrière de tuf qui a été creusée dès la période gréco-romaine. Haute de 20 m et d'une surface de 4 000 m², la nécropole abrite des millions d'ossements et de crânes qui sont empilés sur plusieurs mètres sous terre.
Son ouverture a été décidée au 17e siècle pour faire face au nombre très important de morts générés par la grande peste de 1656 qui tua environ les deux tiers de la population. Puis, on y déposa le corps des pauvres qui ne pouvaient se payer des sépultures, et, en 1837, ce fut l'arrivée massive des victimes de l'épidémie de choléra.
Comme ces cadavres étaient déposés là sans avoir pu recevoir l'extrême onction et que leurs âmes étaient abandonnées (on les surnommaient "âmes du purgatoire"), un culte des morts s'y développa que l'église finit par interdire en 1969 pour cause de fétichisme. Les vivants passaient une sorte de pacte avec les morts : ils adoptaient un crâne, le nettoyaient, lui apportaient des offrandes et priaient pour que l'âme du défunt aille enfin au paradis tout en lui demandant, en retour, qu'il interfère auprès de Dieu pour obtenir son aide ou sa protection. Le cimetière fut fermé et ne rouvrit qu'en 2010.
Le crâne le plus célèbre du lieu est celui de Carmela car il est humide comme s'il transpirait ...!
- L'église des "Ames du Purgatoires" : visite payante / accès avec la ligne 1 du métro en descendant à la station Materdei puis marche d'environ 10-15 minutes dans le très populaire et pittoresque quartier de la Sanita.
Si l'église qui date du début du 17e siècle est intéressante, c'est surtout le sous-sol qui mérite la visite car, ici aussi, se pratiquait le culte des morts restés au purgatoire.
COMMENT ORGANISER L'EMPLOI DU TEMPS DE VOTRE SEJOUR
Ci-dessous, voici une idée de programme pour un itinéraire sur une période de 2 jours à passer sur place :
- 1 journée consacrée au musée archéologique puis découverte du centre historique ou Spaccanapoli.
- 1 journée consacrée à la découverte de la colline du Vomero et des quartiers espagnols.
Et si vous disposez d'une journée supplémentaire :
- Catacombe San Gennaro, cimetière des Fontanelle et musée nationale de Capodimonte.
Bon séjour
Pour lire mes articles de blog sur les environs de Naples, cliquez sur les liens ci-dessous :
Visiter Naples et ses environs en une semaine
De Naples à Sorrente avec la Circumvesuviana
Si vous réservez via ce lien, sachez que je recevrai une petite commission de la part de "Ticketbar". Merci d’avance car cela m’aide à continuer mon blog :
Pour réserver une activité à Naples, cliquez ici
Idem avec Get Your Guide :
Pour réserver une visite guidée à pied du centre-ville de Naples, cliquez ici
N'hésitez pas à poster un commentaire, à faire part d'informations complémentaires qui pourraient intéresser les lecteurs, à partager cet article et, si vous avez des questions, je vous y répondrai. Vous pouvez également consulter ma page facebook. Aucune copie autorisée sur ce blog.
Avertissement : toutes les informations sont données à titre indicatif et n'engagent nullement la responsabilité de l'auteur.