Vacances en Turquie : de la Cappadoce à la Lycie et Istambul
Avec mes enfants, j'ai choisi de faire un voyage en famille organisé par "Huwans club aventure" pour découvrir une partie de la Turquie. De la Cappadoce à la côte lycienne en passant par le lac d'Egirdir en Pisidie pour finir par un bref séjour à Istambul, voici mon carnet d'un voyage qui a duré 2 semaines.
Journée 1 : avion Paris / Istanbul / Kayseri puis tranfert par route jusqu’à Ürgüp
Distance par avion Paris - Istambul = 2 283 km et Istanbul - Kayseri = 587 km
Distance par route Kayseri – Ürgüp = 69 km
Logement : hôtel Surban. Il est à 700 m du centre ville.
Pour plus d’informations sur l'hôtel, cliquer ici
Le petit déjeuner y est excellent avec omelette, pancakes, pâtisseries, etc ….
Urgüp est une ville sans grand intérêt touristique hormis sa position géographique au cœur de la Cappadoce. Cependant, on peut monter au sommet de la colline de Kaya Kapi (1 100 m d’altitude) truffée d’anciennes habitations troglodytes qui domine le centre de la ville.
C’est là que se trouve la cave vinicole de Turasan car, en Cappadoce, on produit du vin.
La Cappadoce = un peu de géographie et d’histoire :
C’est une région anatolienne d’une superficie d’environ 15 000 km², dont l’altitude moyenne est comprise entre 1 000 m et 1 100. Depuis le miocène (15 millions d’années), une intense activité volcanique combinée au phénomène de l’érosion est à l’origine du paysage ruiniforme qui fait la beauté de cette région. La présence des volcans Hasan (3 268 m) et Erciyes (3 916 m), même s’ils sont récents (ils ne datent que de 2 millions d’années), est là pour le rappeler. Les particules volcaniques (les ignimbrites) déposées sur le sol se sont plus ou moins bien solidifiées. Ainsi, les cheminées de fées résultent de la présence d’une roche tendre qui forme la base que surmonte un « chapeau » formé par une roche plus dure.
Au plan historique, les invasions ont contraint les habitants à trouver des refuges dans des zones reculées voire difficilement accessibles (habitations troglodytes, cités souterraines). Ainsi les chrétiens ont creusés une multitude d’églises. Mais, après le traité de Lausanne (1923) qui consacre la défaite des Grecs en Turquie face aux troupes d’Atatürk, les derniers chrétiens sont expulsés de la région et les églises tombent en déshérence. Cependant, en 1985, le parc national de Göreme et les sites rupestres de Cappadoce sont inscrit au patrimoine mondial de l’humanité permettant ainsi de préserver de la disparition certaines églises de l’époque byzantine …
Journée 2 : randonnées dans les environs de Göreme
Nous nous sommes rendus à proximité du village de Göreme pour randonner tout en passant à proximité du « musée en plein air de Göreme » (nombreuses églises rupestres) que nous n’avons pas visité car notre guide nous a dit qu’il en existait un autre bien moins fréquenté et tout aussi beau dans les environs, à Zelve, qu’on visitera plus tard .... Pas certain qu’il ait eu raison ! Mais par contre, que de touristes à Göreme !!!!
- Vallée blanche ou encore « vallée de l’amour » : elle doit ce surnom nom à la présence de nombreuses cheminées de fée ressemblant à des phallus en érection …. Sinon, le chemin remonte une vallée aux falaises blanches et bien marquées par l’érosion pour atteindre les faubourgs d’Uçhisar où on a visité une fabrique d’objets en onyx.
Durée rando = 1h15 heure de marche.
- Uçhisar : des maisons troglodytes et de la citadelle construites sur un piton volcanique qui est le point culminant de la région avec ses 1 300 m, on ne voit plus grand-chose mais il faut monter au sommet du rocher pour bénéficier d’un beau panorama sur toute la région. A noter que les Hittites furent les premiers à l’utiliser comme lieu d’habitation.
- Vallée de Güvercinlik ou « vallée des pigeonniers » : elle doit son nom à la présence de nombreux pigeonniers creusés dans la roche friable. Si leur origine remonte à l'époque byzantine, ils servaient surtout à récupérer la fiente qui était utilisée comme engrais. Le chemin part d’Uçhisar pour atteindre Göreme. Environ 2 à 3 heures de marche (notre guide s’est perdu … car il y a un passage très raide à éviter et il ne retrouvait plus le chemin de contournement … !).
Durée rando = 2h00 de marche
Retour à l’hôtel Surban d’Urgüp.
Pour ceux qui aiment marcher, longez la route Ürgüp – Nevshehir pour atteindre un magnifique point de vue sur Ürgüp et ses alentours situé près de 4 belles cheminées de fées. C’est à 1.5 km de l’hôtel.
Journée 3 : Urgüp – Cavushim
Randonnée au pied du versant occidental du massif de l’Ak Teppe dans la vallée rouge (vallée de Kizilçukur) puis sur les hauteurs de la vallée rose (vallée de Güllüdere) jusqu’au village de Cavushim.
J’ai noté que plusieurs parcours de randonnées sont balisés (pas toujours très bien). Ils permettent de profiter de ce paysage extraordinaire de la Cappadoce en effectuant une boucle au départ de Cavushim ou bien de relier Göreme à Cavushim ou inversement (les deux villages ne sont distants que de 3 km).
Avec notre guide, nous avons visité de 2 églises rupestres creusées dans des pitons rocheux :
- Üzümlü Kilise (l’église aux grappes de raisins)
- Haçli Kilise (l'église de la Croix), à la frontière entre la vallée rouge et la vallée rose. Fondée au 8èmesiècle, elle doit son nom à la grande croix sculptée au plafond. Quant aux fresques, elles dateraient du 10ème siècle.
Pour plus de détails sur ces églises, cliquez sur Eglises rupestres en Cappadoce : vallées rouge et rose
Durée rando = 1h40 de marche.
Cavushim est une ancienne cité troglodyte bâtie à flanc de falaise et abandonnée dans les années 60 à la suite d’un tremblement de terre. Le village a été rebâti à proximité.
On s’installe dans notre hôtel situé à proximité des ruines puis départ vers les spectaculaires cheminées de fées de Paşabag.
De là, on gagne par un sentier qui longe des vignes le musée en plein air de Zelve qui occupe le fond de 3 vallées qui se rejoignent. Habitée depuis le 4ème siècle, cette ville troglodyte, qui a été un centre religieux important dans la seconde moitié du 1er millénaire, a du être abandonnée suite à divers séismes. Un plan avec un parcours explicatif vous ait donné à la billetterie.
Pour plus de détails sur les églises de Zelve, cliquez sur Les églises troglodytes de Zelve en Cappadoce
A choisir entre les musées en plein air de Zelve et de Göreme, si celui de Zelve se trouve dans un site plus sauvage et est beaucoup moins fréquenté que Göreme, il n’y reste quasiment plus que des ruines à la différence de Göreme que je regrette de ne pas avoir visité.
L’après midi, visite d’une poterie et d’une coopérative de fabrique de tapis à Avanos. La ville est arrosée par le plus long fleuve de Turquie, le Kilizimak (1 150 kms). Le soir, retour à Cavushim.
Pour ceux qui aiment marcher, on peut aller voir des cheminées de fées derrière la falaise aux maisons troglodytes en ruine mais aussi au bout du village, près de la route d’Avanos. Il y a d’ailleurs beaucoup de sentiers qui permettent de se balader dans le coin mais sans balisage.
Logement : Anitta Cave Hotel
Journée 4 : Cavushim – Güzelyurt
Départ en minibus à destination du beau village d’Ortahisar dominé par un piton volcanique pour randonner jusqu’à Mustafapasa.
Le paysage est moins beau que celui des jours précédents. On atteint la vallée de Gömede au pied d’une falaise ayant abrité des maisons troglodytes.
Puis, au lieu de la suivre (apparemment un mauvais sort toucherait tous ceux qui irait à Gömede), on prend un raccourci pour atteindre Mustafapasa où on peut encore voir de belles façades de maisons ayant appartenu à des Grecs.
Déjeuner dans le beau patio du « Cavit Hotel »
Pour plus d’informations, cliquer ici
L’après midi, le minibus nous emmène au monastère troglodyte des Archanges (Keslik manastiri) qui date du 13ème siècle. 2 églises ainsi qu’un magnifique réfectoire sont à visiter. Dans l’église Saint-Stéphane, la majorité des fresques ont malheureusement disparue sous une couche noire de suie due à la fumée des feux allumés par les bergers (les Grecs orthodoxes ayant été chassés de la région au début du 20ème, ils ont été remplacés par des musulmans). Elles sont mieux conservées dans l’église Saint-Etienne.
Eglise Saint-Etienne
Eglise Saint-Stéphane
Le réfectoire
Puis, route vers la belle vallée de Soganli peu fréquentée par les touristes. On y retrouve des cônes de tuf dans lesquelles ont été construites une soixantaine d’églises à partir du 5ème siècle mais, en raison des invasions et de l’érosion, il n’en resterait moins d’une dizaine qui seraient encore visitables. Personnellement, j’en ai visité 2 :
- la Karabas kilise (église à tête noire) avec des fresques du 9ème et du 11ème siècle
- la Yilanli kilise (église au serpent).
Pour plus de détails sur ces églises, cliquez sur Les églises rupestres de la vallée de Soganli
Reprise du voyage pour loger à Güzelyurt. Le village, qui surplombe la plaine, est très étendu et peu fréquenté par des touristes.
Belle vue sur le volcan Hasan (3 268 m).
Là encore, on peut y voir de belles façades de maisons grecques dont certaines sont transformées en hôtels. Descendez au bas du village pour voir l’église Saint-Grégoire de Nizance (elle a été transformée en mosquée) puis marchez en direction de la vallée des Monastères pour goûter à la quiétude du soir.
Logement : Kapadokya Ihlara Konaklari & Caves
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Journée 5 : vallée d’Ihlara
La surprise est de taille quand on arrive à Ihlara (13 kms environ de Güzelürt) car on ne s’attend pas à voir dans ce paysage cappadocien quasi désertique un canyon, avec au fond, une végétation abondante de part et d’autre de la rivière Melendiz.
La vallée est longue d’une vingtaine de kilomètres mais on peut choisir de ne pas la parcourir entièrement car il y a plusieurs points d’accès. Ses parois sont parfois hautes et abruptes. Dès l’époque byzantine, elle a servi de refuge aux habitants d’où de nombreuses églises édifiées et à visiter. Les fresques datent du 9ème et du 11ème siècle.
- Kokar kilise (= église parfumée) creusée au 9ème siècle
- Purenli seki kilisesi
A Buradasiniz, on peut sortir de la vallée en empruntant un escalier aux 400 marches. Ou bien traverser la rivière pour continuer de marcher sur l’autre rive jusqu’à Belisirma sans oublier de visiter la :
- Yilanli kilise = église aux serpents qui date du 10ème siècle.
Arrêt dans un « café » original avec des paillotes construites sur pilotis sur la rivière à Cay Bahçesi avant de reprendre le sentier sur l’autre rive et de grimper un escalier pour atteindre la dernière église à visiter avant Belisirma :
- Kirkdamalti kilise (église Saint-Georges)
Pour plus de détails sur ces églises, cliquez sur Les églises rupestres de la vallée d'Ihlara en Cappadoce
Déjeuner au bord de l’eau à Belisirma où on trouve de nombreux restaurants.
Après midi passé à proximité d’Ihlara dans un complexe hôtelier avec piscines d’eau thermal alimentées par une source d’eau chaude dont la température de 48 degrés. Puis, retour à Güzelyurth.
Journée 5 : Güzelyurth – Konya
Distance routière Güzelyurth – Konya = 185 km
A une vingtaine de kms de Güzelyurth, on s’arrête pour visiter la cité souterraine de Gaziemir qui a récemment ouvert au public et qui est loin d’être aussi fréquentée que celle de Derinkuyu. On voit encore la grosse meule qui servait à fermer l’entrée, les cuves pour le vin, l’étable, des églises, la prison, etc …
Puis on reprend la route et quitte la Cappadoce pour rouler à destination de Konya, l’ancienne capitale des Seldjoukides qui, maintenant, compte près d’1 million d’habitants.
Arrêt à pour visiter le caravansérail de Sultanhani construit au 13ème siècle durant la période de la dynastie des Seldjoukides. C’est le plus grand de Turquie et il est situé sur l’ancienne route de la soie.
A voir impérativement à Konya :
- le mausolée Mevlana, un soufi fondateur des derviches tourneurs. Il y a une grande ferveur religieuse dans ce lieu très fréquenté.
- La mosquée de Seliminiye qui est juste à côté
- la mosquée Alaaddin édifiée par les Seljoukides au 13ème siècle édifiée sur une petite butte que contourne le tramway.
Logement : Baykara hotel
Journée 6 : Konya - Egirdir :
Distance routière Konya - Egirdir = 212 km
Direction la Pisidie, royaume ancien de l’Asie Mineure que les Romains ont annexé. On va sur les rives du 4ème lac naturel de Turquie, le lac d’Egirdir dont la superficie est de 570 km². Entouré de montagnes, ses eaux ont une belle couleur turquoise et le vent soulève des vagues qui n’ont pas à rougir de la comparaison de celles qu’on peut voir en bord de mer hormis les jours de gros temps….
Installation sur la presqu’île d’Egirdir dans la « Fulya pension » avant d’aller déjeuner dans la « Charly’s pension. Puis transfert par minibus sur la rive opposée du lac pour randonner entre les villages de Bagoren et celui de Barla où se trouvent les ruines d’une ancienne église grecque, l’église Saint-Paul. A vrai dire, il n’en reste plus grand-chose ….
Prévoir de bonnes chaussures car le sentier avant d’arriver à Barla descend rudement.
Durée de la rando : 1h45
Retour à Egirdir et baignade au pied de la pension où se trouve une petite plage de galets. Avoir aussi le petit port et la citadelle en ruine qui le domine.
Journée 6 : Egirdir-Cirali
Distance routière Egirdir - Cirali = 245 km
Direction la Lycie. C’est la journée la plus longue au niveau du transfert par minibus. Traversée d’Isparta dont la notoriété est due à la culture des rosiers (je n’en ai pas vu … !) et à l’extraction de l’huile qui en est faite, puis de la chaîne du Mont Taurus pour descendre sur les rives de la Méditerranée à Antalya et pénétrer en Lycie.
La Lycie = un peu de géographie et d’histoire :
C’est à partir du 5ème siècle av JC que les Grecs qui commerçaient avec eux évoquent ce peuple de marins qui serait apparu plusieurs siècles plus tôt sur les côtes entre Antalya et Fetiye. Ils n’ont pas laissé grand-chose hormis les fameuses tombes lyciennes qui, toutes, sont éventrées, car les pilleurs cherchaient les richesses qui accompagnait le défunt dans l’au-delà.
Ces tombes sont soit des nécropoles taillées dans la falaise (Myre), soit des tombeaux posés sur un soubassement et recouvert d’un couvercle en forme de voûte ogival avec une poutre faîtière rassemblant à leur habitation en bois.
Etape à Phaselis pour visiter la cité antique lycienne construite autour de 3 ports à partir du 7ème siècle (on n' en est pas certain) avant JC. A voir les vestiges d’un aqueduc, des habitations autour de la rue principale, l’agora, le théâtre (bien conservé – il pouvait contenir 2 000 places). A chaque extrémité de la grande rue, on trouve deux belles plages bordées de pins.
Puis on reprend le minibus en direction de Cirali. Le relief de la côte lycienne est très accidenté. La chaîne du Taurus plonge littéralement dans la mer.
Cirali : l’endroit est très touristique. Belle plage (galets) est aussi un lieu de reproduction pour les tortues de mer de l’espèce Caretta caretta.
Le soir, montée (150 m de dénivelé avec la frontale) vers les flammes éternelles qui jaillissent de plusieurs orifices sur une toute petite surface au milieu des pins. Ces émanations de gaz naturel seraient à l’origine de la légende des chimères.
Logement : Sehim pension
Journée 7 : Cirali – Kekova
Distance routière Cirali – port d’embarquement pour Kekova = 80 km
Avant de quitter Cirali, on part à pied visiter le site antique d’Olympos. La ville aurait été fondée au 2èmesiècle avant JC. Elle est devenue l’une des 6 villes importantes formant la confédération lycienne. On peut y voir quelques tombes lyciennes et de nombreuses ruines d’habitations envahies par la végétation.
Etape à Demre. C’est l’ancienne cité antique de Myre. On peut y voir un théâtre romain (4 000 places) bien conservé et dominé par une importante nécropole lycienne (4ème siècle avant JC). Des tombes monumentales ont été creusées un peu partout dans la falaise. Il y a aussi l’église Saint-Nicolas (reconstruite au 8ème siècle), haut lieu de pèlerinage pour les orthodoxes car elle renfermait la tombe de l’évêque Saint-Nicolas qui vécut ici au 4ème siècle et y réalisa des miracles. Si sa dépouille se trouve depuis le 11ème siècle dans la cathédrale de Bari, l’église reste un lieu de mémoire très important. A voir de belles fresques et des mosaïques.
Départ en caïque (bateau traditionnel turc) depuis le port d’Andriake situé à 2 kms de Demre en direction de la presqu’île de Kekova. On passe devant une grotte marine (Blue cave).
Puis on jette l’ancre pour déjeuner dans une magnifique crique à Gokkaya. Baignade dans des eaux tièdes et bleues. Si vous avez de la chance, vous pouvez apercevoir des tortues de mer ainsi que des dauphins. Face à Kakeköy, on longe les ruines de la ville antique de Kekova bâtie sur une île dont une partie a été engloutie par un séisme survenu 200 ans avant JC. Elle fut peuplée de Lyciens, Grecs, Romains puis Byzantins avant d’être abandonnée après l’arrivée des musulmans.
Plus loin, le caïque va mouiller dans la pittoresque petite crique de Tersané. Sur la plage, le pan d’une église byzantine témoigne, là encore, que l’endroit était habité.
La nuit, le bateau rejoint le charmant petit port d’Uçagiz très fréquenté par les touristes puisque la plupart des bateaux y relâchent. Jolie petite mosquée avec sa salle de prière en partie recouverte de faïence. A l’extrémité est du village, présence d’une nécropole lycienne.
Si vous dormez à la belle étoile, sachez que les moustiques pullulent.
Journée 8 : croisière en bateau dans la presqu’île
Entre des périodes de baignades, visite du site antique d’Aperlai et du village de Kakekoy.
- Aperlai : le bateau amarre au fond de la rade d’Uçagiz pour nous permettre de nous rendre à pied au site. On emprunte l’équivalent de nos chemins de grande randonnée, la voie lycienne (elle est longue de 500 kms et relie Fetiye à Antalya), pour l’atteindre. En chemin, il peut arriver que vous croisiez des tortues terrestres. A voir des tombes lyciennes dont 2 sont en partie immergées dans l’eau, des ruines d’habitations et de fortifications.
- Kakekoy (ancienne Simena): ce village étant inaccessible en voiture, on y débarque en bateau pour aller le visiter et grimper au château fort (kale) pour bénéficier d’un panorama splendide sur toute la région. Ne louper pas le petit théâtre romain qui est à proximité. Et puis, un peu en contrebas, se trouvent de nombreuses tombes lyciennes abandonnées au beau milieu de la végétation. C’est au bout du village, à l’ouest, qu’on trouve une autre tombe lycienne qui est en partie immergé dans l’eau et qu’on voit sur de nombreuses cartes postales. Mais pour y parvenir, il faut passer par une sorte de dédale de ruelles en terre qui montent, qui descendent, qui tournent à gauche et à droite parmi les anciennes maisons de pêcheurs dont beaucoup sont transformés en pensions ou en hôtels.
La nuit, le bateau rejoint de nouveau le petit port d’Uçagiz
Journée 9 : Uçagiz – Kas
Distance routière Uçagiz – presqu’île de Kas = 40 km
Petite balade dans Uçagiz avant le départ du minibus.
Transfert par minibus jusque sur la presqu’île de Kas où nous nous installons dans un hôtel surplombant la mer. En se promenant sur la presqu’île et bien que toute la côté est assez abrupte, on découvre que de nombreux hôtels sont construits partout et que, côté Méditerranée, il y a une grande île située à faible distance de la côte (7 km) et c’est une île … grecque, l’île de Meis.
Baignade l’après midi.
Le soir, tour en ville. Si Kas s’est construite autour d’un port, elle est devenue une ville très touristique et animée. Et pourtant il n’y a pas de plages de sable dans les environs et la population locale ne compte même pas 10 000 habitants. Une curiosité à ne pas manquer : une tombe lycienne en pleine rue près du centre ville.
Logement : hôtel Arpia
Journée 10 : Kas - Dalaman – Istanbul
Distance routière Kas- Dalaman = 154 km
Distance par avion Dalaman - Istanbul = 600 km
Journées 10 - 11 - 12 à Istanbul
Pour les détails de la visite, cliquez sur Istanbul, visite des lieux incontournables