Visiter Lyon en une journée

Publié le par hunza

Lyon est une ville classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Troisième ville française par sa population, c'est un lieu chargé d'histoire. Ancienne capitale de la Gaule romaine, première place financière européenne au 16ème siècle, cité des canuts au 19ème siècle, centre de la résistance lors de la seconde guerre mondiale, Lyon est devenue au début du 21ème siècle une ville qui a su conjuguer le passé et la modernité. Remarquablement desservie par le TGV, elle mérite bien une visite. 

Comment venir à Lyon :

  •  En TGV (compter 2h de temps de trajet depuis Paris Lyon pour une distance de 438 km) :

Pour les horaires de trains, cliquez ici

  •  En car :

Depuis la loi Macron de 2015 sur la libéralisation du voyage en autocar longue distance, des opérateurs ont ouvert des lignes de bus à bas coût qui desservent Lyon :

Pour plus d’informations sur Flixbus, cliquez ici

Pour plus d’informations sur BlaBlaCarBus, cliquez ici

 

Pour se déplacer, on peut aussi utiliser le covoiturage :  https://www.blablacar.fr/

 

Avec le comparateur de trajets OMIO, vous avez la possibilité de trouver tous les horaires, les trajets les plus rapides et comparer les meilleurs prix parmi plusieurs centaines de compagnies de transport :

Pour utiliser Omio, cliquez ici

 

Cartes de la ville 

L'office de tourisme se trouve sur la place Bellecour.

Pour consulter le plan général de Lyon édité par l'office de tourisme, cliquez ici

Pour consulter le plan du périmètre Unesco de Lyon édité par l'office du tourisme, cliquez ici

Pour consulter le plan de Lyon sur OpenStreetMap, cliquez ici

Pour afficher Lyon et ses environs sur le site GEOPORTAIL, cliquez ici

 

Météo :

Pour la consulter, cliquez ici

Pour consulter les webcams, cliquez ici

 

Se déplacer dans Lyon :

Le centre historique de Lyon est accessible à pied depuis la gare de Lyon Perrache. Mais si vous avez envie de monter à Croix Rousse, voire d'aller au parc de la Tête d'Or et monter à Fourvière par le funiculaire alors l'achat d'un billet à la journée peut s'avérer intéressant pour vous déplacer plus rapidement.

Pour plus d’informations sur les TCL, cliquez ici

 

Bon à savoir :

Chaque année, des étudiants d'une école de commerce lyonnaise publient un guide des sorties et des restaurants à Lyon. Il s'agit du "Petit paumé" qui est consultable sur internet.

 

BRÈVE HISTOIRE DE LYON

 

43 avant J.-C. : fondation de Lugdunum sur la colline de Fourvière.

27 avant J.-C : Lugdunum devient la capitale de la Lyonnaise, une des trois provinces de la Gaule chevelue.

177 après J.-C : Saint-Pothin, le 1er évêque de Lyon, est arrêté et martyrisé ainsi que plusieurs dizaines d'autres chrétiens dont fait partie Sainte-Blandine.

303 : Lyon perd son statut de capitale des Gaules sous le règne de l'empereur Dioclétien qui réorganise l'empire. 

480 : installation des Burgondes.

534 : rattachement de Lyon au royaume des Francs.

843 : le traité de Verdun prévoit que Lyon fait partie de la Lotharingie. Par la suite, elle dépendit du royaume de Bourgogne puis du Saint-Empire romain germanique.

869 : rattachement de Lyon à la Francie orientale de Charles le Chauve.

872 : rattachement de Lyon à la Provence.

942 : rattachement de Lyon au royaume de Bourgogne.

1032 : à la mort du dernier souverain bourguignon, Lyon est rattachée au Saint-Empire romain germanique.

1079 : le pape attribue à l'archevêque de Lyon le titre de primat des Gaules. 

Le pouvoir religieux est important sur la ville et va le rester jusqu'au 13ème siècle.

1312 : Lyon est intégrée au royaume de France.

1420 : l'essor de la ville est favorisé par un acte royal du futur Charles VII qui autorise la tenue de 2 foires par an (4 foires à partir de 1462) exemptes de taxes ce qui va attirer de nombreux commerçants et banquiers notamment italiens.  

La position géographique de Lyon est idéale puisqu'elle se trouve aux croisements de plusieurs routes commerciales. Au 16ème siècle, Lyon connait un véritable âge d'or.

Octobre 1536 : François I fait venir la soie en France pour concurrencer l'Italie. Il accepte qu'un Piémontais installe une manufacture à Lyon et autorise la ville à fabriquer de la soie.

Nuit du 29 au 30 avril 1562 : les protestants dirigés par le baron des Adrets s'emparent de Lyon qu'ils vont occuper pendant une année (jusqu'au traité d'Amboise en aval 1563).

Avec plusieurs milliers de métiers à tisser, Lyon est la première ville ouvrière de France à la veille de la Révolution. 

12 juillet - 12 octobre 1793 : l'armée révolutionnaire assiège Lyon puis, après la défaite "des contre-révolutionnaires", la répression peut commencer et près de 2 000 personnes sont assassinés. 

1805 : introduction du métier à tisser Jacquard 

1808 : naissance de Guignol imaginé par Laurent Mouguet.

Entre 1820-25, les canuts (maîtres ouvriers tisseur de fil de soie) s'installent dans des logements situés sur la colline de Croix Rousse dans lesquels il est plus facile d'y installer les métiers à tisser. En 1850, on en recense environ 50 000. Les canuts sont propriétaires de leur outil, mais, ils ne peuvent pas fixer à l'avance le prix de leur travail, car, ils dépendent des soyeux qui sont des marchands, depuis un arrêté pris par le roi Louis XV en 1744 qui les empêche de vendre eux-mêmes leur production. C'est l'origine des révoltes de 1831 et 1834 qui sont considérées comme les premières grandes luttes ouvrières de l'histoire. 

21 novembre 1831 : c'est le début de 3 jours d'émeutes qui vont provoquer la mort de plus de 600 personnes.

9-14 avril 1834 : seconde émeute sanglante des canuts qui va causer la mort de plus de 200 personnes .

1852 : Lyon s'agrandit en incorporant Vaise, La Croix-Rousse et La Guillotière.

19 mars 1885 : d'après certains historiens, les frères Lumière aurait tourné leur premier film à Lyon lors de la sortie des ouvriers du hangar (actuellement situé rue du Premier Film). 

Durant la seconde guerre mondiale, Lyon devient la capitale de la résistance et c'est à Calluire que Jean Moulin est arrêté en 1943.

1981 : inauguration du TGV Paris - Lyon.

Décembre 1998 : le site historique englobant le Vieux-Lyon, une partie des pentes des collines de Fourvière et de Croix Rousse ainsi qu'une partie de la presqu'île sont inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. La superficie de cet ensemble fait 500 hectares.

 

VISITE DE LA VILLE 
Lyon est la troisième ville de France avec 516 000 habitants environ

 

La loi du 4 août 1962 (loi Malraux) a été utilisée par la municipalité pour mettre en place un secteur sauvegardé* qui permettait de sauver et de mettre en valeur le patrimoine bâti historique tout en l'adaptant aux évolutions de la vie contemporaine. Créé en 1964, il a été approuvé par décret en 1998 et concernait un périmètre de 24 hectares.

C'est ainsi que le Vieux-Lyon a été sauvé de la démolition car, dans les années 50-60, ce qui est devenu aujourd'hui un quartier hypertouristique, était à l'abandon ....

* En application d'une loi du 7 juillet 2016, le terme de "secteur sauvegardé" a été remplacé par celui de "Site Patrimonial Remarquable". 

 

Ce qu'il faut voir impérativement à Lyon

 

Au départ de la gare de Perrache, traverser la place Carnot et suivre la rue Victor Hugo pour se rendre à :

La place Bellecour

Avec une dimension de 310 m sur 200 m (62 000 m²), c'est la troisième place de France après celles des Quinconces (Bordeaux) et de la Concorde (Paris). Elle est aménagée à partir du 17ème siècle. Les façades des maisons datent de l'époque de Napoléon Ier et la statue équestre de Louis XIV a été inaugurée en 1825 pour remplacer la précédente qui avait été détruite lors de la Révolution

 

Continuer en direction du Vieux-Lyon en se dirigeant vers :

Les quais de la Saône :

La passerelle Paul Couturier permet d'accéder au quartier Saint-Georges qui est l'un des 3 quartiers formant le Vieux-Lyon. C'est aussi depuis cet endroit que vous avez une très belle vue sur la colline de Fourvière. 

A gauche de la passerelle, au n°7 du Quai Fulchiron, s'élève l'immeuble "Blanchon" de style mauresque. C'est l’oeuvre de l'architecte Pierre Bossan en 1845.

Lyon, passerelle Paul Couturier et, à gauche, l'église Saint-Gorges

Lyon, passerelle Paul Couturier et, à gauche, l'église Saint-Gorges

Lyon, immeuble Blanchon et, en arrière-plan, Notre Dame de Fourvière

Lyon, immeuble Blanchon et, en arrière-plan, Notre Dame de Fourvière

Lyon, quai Fulchiron et colline de Fourvière

Lyon, quai Fulchiron et colline de Fourvière

Lyon : le pont Bonaparte, la cathédrale Saint-Jean et la colline de Fourvière

Lyon : le pont Bonaparte, la cathédrale Saint-Jean et la colline de Fourvière

 

La colline de Fourvière :

A proximité de la cathédrale Saint-Jean, un funiculaire (ou "ficelle") vous permet d'accéder au sommet de la colline de Fourvière. Mis en service en octobre 1900, il permet de s'affranchir d'un dénivelé de 116 mètres. 

Funiculaire de Lyon

Funiculaire de Lyon

 

Pour ceux qui aiment marcher, on peut y accéder en empruntant la montée des Chazeaux (248 marches) puis finir sous les arbres en traversant le parc des Hauteurs. Faire le chemin inverse est toutefois plus facile....

A gauche de la basilique Notre Dame de Fourvière, depuis l’esplanade, on peut contempler un splendide panorama sur Lyon et ses environs et, par temps clair, il est possible d’apercevoir les Alpes.

Lyon, au centre la tour Incity et, à droite, le "Crayon" lyonnais

Lyon, au centre la tour Incity et, à droite, le "Crayon" lyonnais

Presqu'île de Lyon

Presqu'île de Lyon

 

La colline de Fourvière est un sanctuaire depuis l’apparition du christianisme à Lyon. On la surnomme d'ailleurs "la colline qui prie" par opposition à Croix Rousse qui est "la colline qui travaille".  Edifiée en 1168, la chapelle de la Vierge a été plusieurs fois remaniée mais, au 19ème siècle, elle était devenue trop petite pour le nombre de pèlerins qu'elle accueillait.

Finalement, Notre Dame de Fourvière est le résultat d'un vœu de la population lyonnaise qui a été exaucé lors de la guerre de 1870 puisque les Allemands n'ont pas envahi Lyon. Edifiée entre 1872 et 1884 d'après les plans de l'architecte Pierre Bossan qui se serait inspiré de l'art byzantin, l'édifice (devenu basilique en 1897) a été entièrement financé par les dons.

A l'extérieur, les 4 tours culminent à 48 m de hauteur. Au niveau du chevet, on peut voir le balcon de la bénédiction depuis lequel, chaque 8 septembre, la ville est bénie. En effet, en 1643, un vœu avait été formulé par les échevins pour implorer la Vierge d'épargner Lyon de la peste qui ravageait toute la région et, en remerciement d’avoir été exaucé, une procession est organisée tous les ans en son honneur, ce jour là.

A l'intérieur, le décor est très chargé. A voir les coupoles, les mosaïques et la crypte.

A droite de la basilique s'élève la chapelle de la Vierge. Le 8 septembre 1852, le jour de sa nativité, on devait installer au sommet du clocher la Vierge dorée réalisée par Joseph Fabisch. Suite à un imprévu, la pose fut reportée au 8 décembre, jour de "l'Immaculée conception". Par suite de mauvais temps, la mise en place fut décalée au 12 mais, spontanément, les Lyonnais se mirent à allumer des bougies le soir venu et c'est cet événement qui est à l'origine de la "fête des lumières". Depuis le "plan lumière" mis en place en 1989, la fête est surtout devenue un spectacle mais, pour certains, elle garde toujours son sens religieux. 

 Pour plus d’informations sur la fête des lumières, cliquez ici

 

Notre-Dame de Fourvière

Notre Dame de Fourvière et, à droite, la chapelle de la Vierge

Notre Dame de Fourvière, mosaïque bataille de Lépante

Notre Dame de Fourvière, mosaïque bataille de Lépante

 

Depuis le parvis de Notre Dame de Fourvière, suivre la rue Roger Radisson pour aller voir :

Les vestiges gallo romains :

Non loin de la basilique, il faut aller voir les splendides restes archéologiques qui remontent à la période de Lugdunum. L'accès au parc est gratuit.

- le théâtre : construit vers 15 avant J.-C., il a été remanié entre le 1er et le 2ème siècle après J.-C. pour accueillir environ 10 000 spectateurs.

- l'odéon (on y jouait de la musique) : construit vers 2ème siècle après J.-C. pour accueillir environ 3 000 spectateurs.

Il y aussi les traces d'une voie romaine, les ruines du temple dit de Cybèle, etc .... 

A proximité des ruines se trouve le musée gallo-romain (entré payante sauf le 1er diamche de chaque mois) : 

Pour plus d'informations sur le musée, cliquez ici

L'odéon antique de Lyon

L'odéon antique de Lyon

Le grand théâtre antique de Lyon

Le grand théâtre antique de Lyon

 

En sortant du parc, on peut se rendre à :

L'Antiquaille :

C'est l'ancien couvent des Visitandines fondé au 17ème siècle qui a été transformé en hôpital. Depuis 2014, un musée sur l'histoire du christianisme à Lyon et dans le monde y a été aménagé. On peut y voir le "cachot" de Saint-Pothin.

Pour plus d'informations sur l'Antiquaille, cliquez ici

 

En empruntant la montée du Gourguillon pour redescendre vers le Vieux-Lyon, on peut voir les deux plus anciennes maisons de Lyon reliées entre elles par une galerie en bois dans l'impasse Tuquet. Elles dateraient du 14ème ou du 15ème siècle.

 

La cathédrale Saint-Jean :

Sa construction a débuté en 1065 et va durer 3 siècles. D'aspect plutôt massif, elle présente, à l'extérieur, une belle façade gothique et, à l'intérieur, de belles rosaces du 15ème siècle ainsi qu'une horloge astronomique dont l'origine remonte au 14ème siècle.

Ses dimensions sont : 80 m de long, 26 m de large et 32 m de hauteur.

Depuis 1079, une bulle du pape Grégoire VII lui a attribué le titre de "primatiale des Gaules".

 

Vieux-Lyon, cathédrale Saint-Jean

 

Attenant à la cathédrale, se trouve un bâtiment datant du 11ème siècle, la manécanterie (école de chants religieux), mais, avant de remplir cette fonction, le bâtiment a servi de réfectoire aux chanoines.

Lyon, la manécanterie

Lyon, la manécanterie

Lyon, cathédrale Saint-Jean vue depuis la montée du Chemin Neuf

Lyon, cathédrale Saint-Jean vue depuis la montée du Chemin Neuf

 

Depuis la place Saint-Jean ou trône une jolie fontaine de style néorenaissance (1844), belle vue sur Notre Dame de Fourvière et le parc des Hauteurs.

 

Vieux-Lyon, place Saint-Jean

 

Le vieux Lyon : les quartiers Saint-Jean et Saint-Paul

On peut y flâner pendant des heures pour y admirer les nombreuses façades de style renaissance, pousser les portes (quand elles sont ouvertes ...) pour y découvrir des traboules qui sont des passages à travers les immeubles reliant 2 rues (il en existerait plus de 500 !) ou des miraboules qui permettent simplement d'accéder à une cour ou bien encore de visiter des musées.

C'est aussi dans cet endroit qu'on trouve les nombreux "bouchons" de Lyon qui ont fait la réputation gastronomique de cette ville.

Voici quelques lieux à ne pas manquer (liste non exhaustive) :
- la maison des Avocats (8 rue de la Lombarde) : belle façade du début du 16ème siècle avec 3 galeries superposées.
- au 54 rue Saint-Jean, traboule avec un beau passage voûté.
- au 52 rue Saint-Jean, escalier à vis renaissance.
- la maison du Chamarier (37 rue Saint-Jean) : bâtie au 13ème siècle, elle a été profondément remaniée entre 1496 et 1516. Outre sa belle façade, il faut aller voir la cour.
- la maison "Le Viste" (27 rue Saint-Jean) : elle date du 15ème siècle; c'est aussi l'entrée d'une belle traboule qui traverse deux cours.

 

Lyon, rue Saint-Jean

La rue Saint-Jean

 

Lyon, rue du Bœuf

La rue du Bœuf


- la maison du Crible (16 rue du Bœuf) avec sa cour où s’élève une tour rose datant du 16ème siècle qui abrite un escalier à vis.

 

La tour rose


- au 31 de la rue du Bœuf, traboule
- le grand hôtel particulier du 16ème siècle transformé en musée Gadagne depuis 1921 (1 place du Petit Collège).

 

Lyon, musée Gadagne


- l’hôtel du Gouvernement (2 place du Gouvernement) construit au 15ème siècle, il donne accès à une pittoresque traboule.
- la maison Thomassin (2 place du Change) : c'est l'une des plus anciens maisons lyonnaises (1298) qui a été reconstruite en 1493 avec une façade de style gothique.
- au n°10 de la rue Lainerie, dans la cour d'une maison du 16ème siècle on peut voir un escalier sans noyau central. 
- la maison Claude Debourg (14 rue de la Lainerie) avec sa façade de style gothique flamboyant (1510).
- la maison aux Lions (23 rue Juiverie) avec sa façade du 16ème siècle.
- la maison Baronnat (22 rue Juiverie) avec ses quatre étages de galeries de style renaissance.
- la maison d'Etienne Grolier (20 rue Juiverie) qui date de 1493.
- la maison d'Antoine Bullioud (8 rue Juiverie) avec la superbe galerie sur trompes réalisée en 1536 par Philibert Delorme.

Lyon : galerie Philibert Delorme dans la cour de l'hôtel Bullioud

Lyon : galerie Philibert Delorme dans la cour de l'hôtel Bullioud

 

- la maison Henri IV (4 rue Juiverie) réalisée vers 1550 avec ses trois niveaux de galeries à arcades.

 

La Croix-Rousse

C'est l'ancien quartier des canuts qu'on surnommait d'ailleurs "la Fabrique" et, comme dans le Vieux-Lyon, il on y trouve de très nombreuses traboules. 

A voir :

- La cour des Voraces avec son monumental escalier de pierre (1840) : c'est surtout un lieu de mémoire des canuts et de leurs luttes sociales. 

Accès : station de métro Croix Paquet de la ligne C puis 350 m de marche à pied par la montée Saint-Sébastien (entrée au n°14).

 

Lyon, cour des Voraces

 

- L’amphithéâtre des Trois Gaules (La Lyonnaise, la Belgique et l’Aquitaine) édifié en 19 après J.-C.. C'est l'un des plus anciens de Gaule. Ses dimensions étaient de 67 m de long sur 42 m de large avec une contenance de 1 800 personnes environ. Il est agrandi au 2ème siècle (143 m sur 117 m) pour accueillir 20 000 spectateurs. C'est ici que s'est déroulé en 177 le martyr des premiers chrétiens lyonnais dont faisaient partie Sainte-Blandine et Saint-Pothin.

Accès : station de métro "Croix Paquet" de la ligne C puis 500 m de marche à pied en remontant toute la rue Burdeau.

Lyon, amphithéâtre des Trois Gaules

Lyon, amphithéâtre des Trois Gaules

 

- Le jardin de Rosa Mir (87 Grande Rue de la Croix Rousse) :

C'est un jardin étonnant, décoré avec des coquillages et des morceaux de pierre par un seul homme entre 1957 et 1983, après sa guérison miraculeuse du cancer.

 Il a obtenu le label « Patrimoine du 20ème siècle ».

Accès : station de métro "Hénon" de la ligne C puis 100 m de marche à pied en prenant à droite la rue Jacques-Louis Henon et puis à gauche la Grande Rue de la Croix Rousse.

Pour plus d’informations, cliquez ici

- La fresque des Canuts :

C'est le plus grand mur d'Europe peint en trompe l'oeil d'une surface de 1 200 m². Depuis 1987, elle illustre l'histoire du quartier car elle est évolutive. Ainsi, elle a été modifiée en 1997 et 2013.

Accès : station de métro "Hénon" de la ligne C puis 100 m de marche à pied en sortant du métro pour suivre le boulevard des Canuts.

Pour plus d’informations, cliquez ici

- Le gros caillou est là pour rappeler que Croix Rousse a été construite sur une moraine de glacier du qui s’étendait là au quaternaire.

Accès : station de métro "Croix Rousse" de la ligne C puis 250 m de marche à pied en suivant le boulevard Croix Rousse jusqu'au jardin du Gros Caillou.

Depuis le pont La Feuillée : la Saône, la passerelle Saint-Vincent et la colline de Croix Rousse

Depuis le pont La Feuillée : la Saône, la passerelle Saint-Vincent et la colline de Croix Rousse

Lyon, Montée de la Grande Côte

Lyon, Montée de la Grande Côte

 

La place des Terreaux :

Aménagée au 16ème siècle, c'est ici que se trouve l'Hôtel de Ville édifié à la période du roi Louis XIII. Suite à un incendie survenu en 1674, Jules Hardouin Mansart a dessiné les plans pour le reconstruire.

La fontaine, dont les sculptures ont été réalisées par Bartholdi, a été installée en 1892.

Côté sud de la place, c'est le palais Saint-Pierre qui faisait partie d'une ancienne abbaye et que la Révolution française a décidé de transformer en musée des Beaux-Arts.

Pour plus d’informations, cliquez ici

Lyon, place des Terreaux

Lyon, place des Terreaux

Lyon, la fontaine Bartholdi

Lyon, la fontaine Bartholdi

 

Derrière la mairie se trouve l'opéra que l'architecte contemporain Jean Nouvel a su moderniser avec brio - les travaux ont été achevés en 1993 - sans perdre le caractère néoclassique de la façade qui datait de 1831 et qui est toujours surmontée de 8 muses.  

L'opéra de Lyon

L'opéra

 

Le parc de la Tête d'Or :

Aménagé sur des terrains marécageux, ce parc immense (105 hectares) a été inauguré en 1857. Malheureusement, il n'est pas directement desservi par le métro (Massena est station la plus proche). On y trouve un lac sur lequel on peut pratiquer le canotage, une roseraie, de grandes pelouses, un zoo d'accès libre, un jardin botanique et des serres. C'est le poumon vert de la ville, limité à l'est par la ligne de chemin de fer.

Lyon, parc de la Tête d'Or

Lyon, parc de la Tête d'Or

 

A VOIR SI VOUS AVEZ DU TEMPS

 

- La fresque des Lyonnais sur les quais de la Saône, dans le prolongement de la passerelle Saint-Vincent, sur la rive gauche. 30 personnalités lyonnaises y sont représentées sur un mur peint.

- La maison Valla au n°53 de l'avenue des Brotteaux : construite en 1888, elle est littéralement encastrée dans un immeuble ... contemporain.

Accès : station de métro "Part Dieu" de la ligne B puis 500 m de marche à pied.

- La tour Incity dans le quartier commercial et des affaires Part Dieu : achevée en 2015, c'est la quatrième plus haute tour de France avec 200 m, le mât y compris. A proximité, le "Crayon" lyonnais atteint 165 m de hauteur avec le bar de l'hôtel au dernier étage. 

Accès : station de métro "Part Dieu" de la ligne B. 

- La crypte des Brotteaux (147 rue Crequi) :

Aménagée en 1906 sous la chapelle des Missionnaires de Notre Dame, c'est un ossuaire servant de lieu de mémoire pour 1 600 à 2 000 victimes jugées contrerévolutionnaires pendant la période de la Terreur (octobre 1793 - avril 1794). Certaines ont été guillotinées sur la place des Terreaux et les autres autre ont été massacrées lors de tueries de masse organisées dans la plaine marécageuse des Brotteaux.

Pour la visite, il faut prendre rendez-vous par téléphone au 04 78 24 30 82 ou par mail au : lyon@fmnd.org

Accès : station de métro "Foch" de la ligne A puis 600 m de marche à pied.

- La basilique Saint-Martin d'Anay qui est la seule église romane de Lyon (fin 11ème siècle).

Accès : station de métro "Ampère - Victor Hugo" de la ligne A. 

- Le Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation : il a été inauguré le 15 octobre 1992 dans l'ancienne école de santé militaire qui a servi de locaux pour la Gestapo de Klaus Barbie durant la guerre.

Accès : station de tram T2 "Centre Berthelot - Science Po Lyon". 

Pour plus d’informations, cliquez ici

- Le quartier de la Confluence : c'est un endroit en plein renouveau à la croisée du Rhône et de la Saône qui était l'ancienne zone portuaire. On peut s'y rendre à pied en suivant les quais de la Saône ou du Rhône qui ont été aménagés depuis le centre-ville. Tout au bout, se trouve le musée de la Confluence qui a été inauguré en 2014. L'accès à la terrasse est gratuit.

Accès : station de tram T1 "Musée des Confluences". 

Lyon, le cube orange

Lyon, le cube orange

Lyon, le cube vert où se trouve le siège mondial d'Euronews

Lyon, le cube vert où se trouve le siège mondial d'Euronews

Lyon, musée des Confluences

Lyon, musée des Confluences

 

- Les murs peints dans le quartier des Etats Unis conçu par l'architecte lyonnais de Tony Garnier dans les années 30 : c'est devenu le 1er musée urbain d'Europe avec 25 fresques.

Accès : station de tram T4 "Etats Unis - Musée Tony Garnier". 

 

OU MANGER A LYON

 

Avec plus 1 600 restaurants dont les fameux bouchons* et une dizaine de chefs étoilés, Lyon est la capitale de la gastronomie grâce notamment à la cuisine des "mères lyonnaises" qui proposaient de très bons plats à des prix abordables. A vous de faire votre choix ....

Si vous arrivez en train à Lyon Perrache, sachez que vous êtes à proximité de la célèbre brasserie Georges fondée en 1836 au n°30 du cours Verdun. 

Quelques spécialités lyonnaises :
- la quenelle
- le bugne qui est une petite pâtisserie de la famille des beignets arrivée avec les marchands italiens au 16ème siècle.

* L'origine des bouchons viendrait du terme patois "bousche" qui signifie une botte mêlant des branches de lierre, de houx et de cyprès qui était suspendue à la porte pour signaler l'entrée d'un cabaret. De nos jours, un logo portant la figure de Gnafron permet de repérer les authentiques bouchons lyonnais. 

 

Bonne balade.

 

Retrouvez toutes les informations pour visiter Lyon sur le site de référence dédié au tourisme à Lyon.

 

Voir mon article sur les alentours de Lyon en cliquant sur le lien suivant :

Visiter la cité médiévale de Pérouges

 

N'hésitez pas à poster un commentaireà faire part d'informations complémentaires qui pourraient intéresser les lecteurs, à partager cet article et, si vous avez des questions, je vous y répondrai. Vous pouvez également consulter ma page facebookAucune copie autorisée sur ce blog. 

Avertissement : toutes les informations sont données à titre indicatif et n'engagent nullement la responsabilité de l'auteur.

Cliquez sur les photos en format paysage pour les agrandir.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Bonjour hunza, Très belle présentation de cette ville qui m'a vue naître, merci !<br /> Tout n'est pas à faire en une journée, cela est impossible car vous mentionnez le Parc de la Tête d'Or rien qu'à lui seul, se fait en une journée. Par contre vous avez nommé des coins formidables : Croix-Rousse, Fourvière, Saint-Jean, Terreaux... A découvrir, Les Berges du Rhône<br /> Bonne fin d'années 2023.<br /> Je vous souhaite plein de beaux voyages pour 2024<br /> Marie
Répondre
O
Belle présentation. Je rajouterai également un lieu original de Lyon : le jardin Rosa Mir. J'en parle sur mon blog.
Répondre
H
Bonjour, je ne le connais pas et vais regarder votre blog pour le découvrir. Merci
A
En une journée c'est assez compliqué, il faut quand même prévoir 2/3 jours et 2/3 autres pour les villages alentours du beaujolais par exemple
Répondre
O
Bonsoir,<br /> Une bien belle présentation de cette ville de Lyon, que je ne connais malheureusement presque pas,<br /> Une belle soirée,<br /> Au plaisir,<br /> David,
Répondre
C
magnifique blog, merci pour ces belles randonnées !
Répondre