Brioude, les lieux incontournables à visiter

C'est certainement une des plus belles églises d'Auvergne que vous allez découvrir en faisant étape à Brioude. Ce qui frappe d'abord, c'est sa polychromie et, une fois à l'intérieur, la présence de fresques murales et de vitraux contemporains qui sont du plus bel effet. Mais, ce n'est pas tout, tellement l'architecture de cet édifice est remarquable ainsi que les œuvres qu'il renferme. Et puis, quand vous aurez fait un tour dans le centre historique qui l'entoure, vous vous direz que cette ville moyenne de Limagne valait bien une visite.

Comment y venir :

En train depuis Clermont-Ferrand avec un trajet long de 70 km parcouru en 55 minutes :

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Pour se déplacer, on peut aussi utiliser le covoiturage :  https://www.blablacar.fr/

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Cartes de la ville 

L'office de tourisme se trouve sur la place Grégoire de Tours, derrière l'église Saint-Julien, à 1 km de la gare SNCF.

Pour consulter le plan de Brioude édité par l'office de tourisme, cliquez ici

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Météo :

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Brève histoire de Brioude

304 : Julien, qui est un soldat romain, est décapité à Brioude en raison de sa foi chrétienne (période des persécutions religieuses ordonnées par Dioclétien). Son tombeau va donner lieu très rapidement à des pèlerinages de plus en plus importants. 

814 : le roi de France, Louis le Débonnaire, confie la garde de l'Eglise à un chapitre de plusieurs chanoines qui administreront Brioude jusqu'à la Révolution tout en portant aussi le titre de comte. Pour la plupart, ce sont des fils cadets issus de grandes familles nobles.

A la suite de l'empire créé par Charlemagne, le pouvoir central va peu à peu perdre son importance au profit de celui des comtes.

9e siècle : l'Auvergne est dirigée par la famille des Guihlemides (Guillaume 1er d'Aquitaine).

Décembre 1212 : la prise du château de Tournoël marque la fin du comté d'Auvergne qui est rattaché au royaume de France par Philippe Auguste.

1630 : afin que la ville échappe à la peste, les Brivadois font le vœu de consacrer leur église à Notre Dame si l'épidémie les épargne.

1791 : dissolution du chapitre de Brioude.

26 avril 1957 : le pape octroie le titre de basilique mineure à l'église Saint-Julien de Brioude.

VISITE DE BRIOUDE
(6 518 habitants en 2021 - chiffre INSEE)

La basilique Saint-Julien

Elle est construite à partir de 1060 sur l'emplacement de la tombe de Saint-Julien.

Ses dimensions, qui en font la plus vaste église romane d'Auvergne avec 74,15 m de long, s'expliquent par l'importance des pèlerinages que la présence du tombeau du saint a suscité au Moyen Age. Ils étaient particulièrement fréquentés aux 11e et 12e siècles, surtout celui de Saint-Jacques de Compostelle dont l'itinéraire par le Massif Central a été recréé de nos jours en tant que "Via Arvena". 

Son parement très coloré est dû à l'utilisation de plusieurs types de pierres : le grès rouge d'Allevier, le grès à la couleur beige-blanche provenant de la carrière de Beaumont, le basalte rouge mais aussi scoriacé aux couleurs noire ou violet-brun du volcan de La Vergueur, de la granulite, etc ... 

Chevet de l'église Saint-Julien à Brioude

Intérieur de l'église Saint-Julien à Brioude

A voir à l'extérieur :

- le magnifique chevet constitué de cinq chapelles rayonnantes qui entourent l'abside surmonté d'un clocher.

- le clocher de forme octogonale et couvert de tuiles polychromes date du 19e siècle tout comme celui de forme carrée de la façade occidentale après qu'ils eurent été détruits lors de la Révolution.

- sur les vantaux du portail sud, on peut voir 2 heurtoirs du 12e siècle dont l'un, le singe, symbolise le mal, tandis que l'autre, qui représente une tête de lion, représente la résurrection. Au Moyen Age, on croyait que le lionceau était mort-né et qu'au bout du troisième jour, il était ramené à la vie par le souffle de leur père   ....

A voir à l'intérieur :

- les fresques (aigle, le cheval renversé, etc ...) sur les piliers de la nef dateraient de la fin du 12e siècle.

L'aigle

Le cheval renversé

- le pavement en forme de mosaïques a été réalisé en utilisant des galets de l'Allier (16e siècle). 

- la voûte en croisées d'ogives a remplacé la voûte romane vers 1259.

- le calvaire en bois sculpté par Vaneau au 16e siècle qui est installé dans le bas-côté nord : le Christ est entouré par la Vierge et Saint-Jean.

- des centaines de chapiteaux figurés mais ils sont trop haut !

- une statue de la Vierge à l'oiseau en bois doré datée de la fin du 14e siècle.

- une Vierge parturiente (qui attend son accouchement) du 14e siècle 

- une statue du Christ lépreux crucifié (fin 14e ou début 15e siècle) qui provient de la chapelle de la léproserie de la Bajeasse et dont la souffrance qu'elle dégage est impressionnante !

- la coupole sur trompes sous la tour-lanterne à la croisée du transept

- le déambulatoire est construit durant la seconde partie du 12e siècle pour permettre une meilleure circulation des pèlerins autour du chœur.

- dans deux chapelles du déambulatoire, il y a des fresques sur les voûtes : l'une représente une scène de l'apocalypse de Saint-Jean et l'autre des personnages.

- le maitre-autel en bois doré de style baroque (17e siècle).

- le tombeau et les reliques de Saint-Julien dans la crypte.

Au-dessus du narthex se trouve la chapelle Saint-Michel dans laquelle on peut admirer des fresques d'inspiration byzantine représentant le Christ en gloire entouré du tétramorphe ainsi que le jugement dernier (première partie du 12e siècle). Elle n'est accessible que dans le cadre de visites guidées.

En 2007, des vitraux contemporains imaginés par le moine bénédiction coréen Kim en Joong ont été posés dans la nef.

A savoir :

Des visites de l'église sont organisées durant la période estivale et certaines sont à thème comme celle qui concerne le bestiaire. N'hésitez pas à aller vous renseignez et à vous inscrire auprès de l'office de tourisme. 

Pour toutes les informations, cliquez ici

Balade dans les rues autour de l'église :

- L'hôtel Gueffier de Talairat (17e siècle) :

Situé à l'angle des rues de Séguret et de Talairat, il est facilement reconnaissable avec ses 2 tourelles. 

 - la maison dite "Maison de Mandrin"  (15e siècle) :

- la place Saint-Julien :

On peut y accéder en sortant par le portail sud de l'église et s'y installer pour y boire un verre.

Maison à pans de bois du 15e siècle

- A l'angle des rues Savaron et Jules Maigne

- la place du Mazel avec sa fontaine aux deux lions qui date du 19e siècle :

- la place Eugène Gilbert :

Maison romane du 12e siècle remaniée au 13e et 16e siècles

Maison bourgeoise datant du 16e - début 17e siècle avec sa tourelle en surplomb

Bonne visite

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