Visiter Tours en une journée
Située dans la prestigieuse vallée des châteaux de la Loire, Tours peut profiter de sa position géographique idéale pour séduire les touristes car elle possède un riche patrimoine architectural et des environs plein d'attraits en plus d'offrir, à une heure en TGV de Paris, un certain art de vivre. De surcroît, la cité ligérienne a le privilège de faire partie du Val de Loire classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en novembre 2000 au titre des paysages culturels.
Au sommaire de cet article :
- des conseils pratiques pour vous aider à préparer votre visite
- l'histoire en résumé de la ville
- visite de Tours
Comment venir à Tours :
- En train (1h10 minutes environ de trajet en TGV depuis Paris Montparnasse pour un trajet de 222 km ou 2h10 en TER depuis Paris Austerlitz pour un trajet de 236 km) :
Pour les horaires, cliquez ici
Si vous vous déplacez en train dans la région Centre - Val de Loire et que vous ne bénéficiez d'aucune réduction, sachez qu'il existe un produit intéressant pour visiter les châteaux de la Loire à plusieurs, à savoir le pass "Rémi découverte".
Pour plus d'informations sur le pass, cliquez ici
- En bus :
Depuis la loi Macron de 2015 sur la libéralisation du voyage en autocar longue distance, des opérateurs ont ouvert des lignes de bus à bas coût qui desservent Tours :
Pour plus d’informations sur Flixbus, cliquez ici
Pour plus d’informations sur Blablabus, cliquez ici
Pour se déplacer, on peut aussi utiliser le covoiturage : https://www.blablacar.fr/
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Cartes de la ville
L'office de tourisme se trouve à proximité de la gare SNCF, près du Palais des Congrès, au 78 - 82 rue Bernard Palissy.
Pour consulter le plan du centre-ville distribué par l'office de tourisme, cliquez ici
Il propose aussi un sentier de "trek urbain" :
Pour découvrir son itinéraire, cliquez ici
Pour consulter le plan de Tours sur OpenStreetMap, cliquez ici
Pour afficher Tours et ses environs sur le site GEOPORTAIL, cliquez ici
Météo :
Pour la consulter, cliquez ici
Se déplacer dans Tours :
Keolis Tours, filiale du groupe Keolis, est l’opérateur du réseau Fil Bleu de Tours Métropole Val de Loire.
Quelques adresses gourmandes
Pour prendre un verre ou un repas dans un endroit sympa, il y a les guinguettes de Tours situées au pied du pont Wilson, au bord de la Loire. Elles sont ouvertes de mai à septembre. Sinon, il y a la place Plumereau.
Place Jean Jaurès, en face de l'hôtel de ville, se trouve une véritable "institution" tourangelle" : la brasserie de l'Univers. On y mange bien et, en plus, le cadre est agrémenté d'une belle verrière datant de 1896.
Dans la rue Colbert, il y a le choix entre les restaurants. Parmi eux, "Les Canailles", "le Petit Patrimoine" et "Au Lapin qui Fume" sont de bonnes adresses. Attention, pensez à réserver une table à l'avance car ils sont souvent complets !
En face de la gare, c'est la briocherie "Lelong" qui depuis 1907 propose à la vente d'excellentes brioches.
La région est occupée par la tribu gauloise des Turones qui vont donner leur nom à Tours.
- 20 après J.-C. : fondation de la ville gallo-romaine de Caesarodunum.
- Milieu du 4e siècle après J.-C. : pour se protéger des invasions barbares, une enceinte longue de 1 150 m est édifiée autour de la ville réduite à 9 hectares.
- 4 juillet 371 : Saint-Martin devient évêque de Tours. Après sa mort en 397, son tombeau va devenir l'objet d'une grande dévotion et un lieu très important de pèlerinage.
Un bourg, qui va prendre le nom de Châteauneuf, va peu à peu se développer autour de la basilique et s'entourer de remparts.
- 846, 853 et 903 : raids des Normands.
Au cours du 9e siècle, le pouvoir des Carolingiens décline : c'est la naissance de l'état féodal.
- 10e siècle : le comté de Tours est réuni au comté de Blois et Châteauneuf est fortifiée.
- 1034 : la présence d'un pont en pierre est attestée.
- 1044 : le comte de Blois perd le comté de Tours au profit des Plantagenêts (comté d'Anjou).
- 1214 : Traité de Chinon lors duquel le roi d'Angleterre, Jean sans Terre, abandonne tous ses domaines continentaux sauf l'Aquitaine au roi de France Philippe Auguste.
- 1356 : le roi Jean le Bon autorise la construction d'une enceinte qui réunit l'ancienne ville gallo-romaine et Châteauneuf. C'est la naissance de la ville actuelle de Tours.
En mai 1418, alors que Paris est envahie par les Anglo-Bourguignons (guerre de Cent Ans), le dauphin et futur roi Charles VII doit se réfugier à Bourges. C'est le début de la période durant laquelle les souverains résident surtout dans le Val de Loire.
- 1461 : avènement de Louis XI qui va faire du château du Plessis-lez-Tours sa résidence permanente. C'est l'âge d'or de Tours grâce à la présence de la cour royale car elle devient la capitale du royaume.
- 30 août 1483 : mort de Louis XI à Plessis-lez-Tours et son cousin, Charles VIII qui lui succède, installe sa cour à Amboise.
A partir de l'avènement d'Henri IV en 1583, les rois se désintéresseront des châteaux de la Loire et n'y viendront plus qu'occasionnellement.
- 1562 : les Huguenots pillent la ville.
- 17e siècle : de nouvelles fortifications sont élevées pour tenir compte de l'élargissement de la ville.
- 1778 : début du percement de la rue Royale qui deviendra la rue Nationale.
- 1846 : l'arrivée du train à Tours va entraîner le déclin de la batellerie sur la Loire.
- Septembre - décembre 1870 : le gouvernement s'exile à Tours lors de la guerre franco-prussienne.
- 25-30 décembre 1920 : congrès de Tours qui entérine la naissance du parti communiste français.
- 10-13 juin 1940 : à la suite aux bombardements allemands, environ 12 hectares de la ville sont rasés, majoritairement dans le Vieux Tours.
- 1942-1944 : bombardements aériens des Alliés dont celui du 20 mai 44 qui fit 140 morts parmi les civils avec la moitié des bombes qui ratèrent l'objectif qui était le nœud ferroviaire.
- 1er septembre 1944 : départ des Allemands.
- 1946-1962 : période de la reconstruction (52 % des immeubles tourangeaux avaient soit détruits soit endommagés).
- 30 novembre 2000 : le Val de Loire est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité par l’Unesco en tant que paysage culturel vivant.
(137 700 habitants environ en 2021)
Labellisée ville d'art et d'histoire depuis 1988
Le centre historique de Tours est assez particulier car il est constitué de deux zones géographiques bien distinctes dont l'origine remonte à la fin de l'antiquité. En effet, à cette époque-là, il existait une ville gallo-romaine qui occupait l'emplacement où se trouve la cathédrale actuelle, mais, quand Saint-Martin meurt en 396, il est enterré hors les murs et sa tombe va rapidement devenir un haut lieu de pèlerinage ce qui va générer la construction d'une ville nouvelle tout autour, la "martinopole". C'est seulement au 14e siècle que les deux cités vont fusionner et c'est pour cela que la place Plumereau qui est le cœur de Tours est si éloigné de la cathédrale.
Pour la visite de Tours, je vous propose un circuit découverte de 6,4 km avec pour point de départ et d'arrivée la gare SNCF.
Pour consulter le tracé de la balade sur Openrunner, cliquez ici
Pour consulter le tracé de la balade sur Google Maps, cliquez ici
La gare SNCF
Edifiée entre 1895 et 18986, c'est le tourangeau Victor Laloux qui en est l'architecte. C'est lui qui avait réalisé les plans de la gare d'Orsay à Paris.
En sortant de la gare, traverser la place puis le boulevard Heurteloup pour vous rendre à l'office de tourisme qui se trouve en face du Palais des Congrès, une réalisation de l'architecte Jean Nouvel qui a été inauguré en 1993. Puis, suivre la rue Bernard Palissy jusqu'au square François Sicard.
Le musée des Beaux-Arts
Au pied de la cathédrale, il occupe l'ancien palais épiscopal. Dans la cour d'honneur se dresse un cèdre du Liban planté en 1804 et classé "arbre remarquable".
Jardin du musée des Beaux-Arts de Tours avec, en arrière-plan, l'ancien palais épiscopal construit entre 1753 et 1755 et la cathédrale Saint-Gatien.
Après avoir fait un tour dans le jardin du musée des Beaux-Arts, emprunter la rue des Ursulines puis la rue du Petit Cupidon pour aller voir :
Les vestiges d’une enceinte gallo-romaine
Avec la tour du Petit Cupidon, ils datent de la moitié du 4e siècle après J.-C. et sont bien visibles à condition de se rendre dans le jardin des Vikings.
Revenir sur vos pas et lorsque la rue des Ursulines croise avec celle de la Porte Rouline, tourner à droite pour vous diriger vers :
La cathédrale Saint-Gatien
Saint-Gatien fut le 1er évêque de Tours.
Construite entre le début du 13e et le milieu du 16e siècle, cet édifice présente une façade occidentale de style gothique flamboyant (15e siècle) avec ses deux tours couronnées de dômes à lanternon (style renaissance) qui culminent à 70 m de haut. Toute la statuaire qui ornait chacun des trois portails a été détruite à la Révolution.
Quelques chiffres :
97 mètres de long, 28 mètres de large et 29 mètres de hauteur sous voûte.
A voir à l'intérieur :
- dans le chœur de style gothique rayonnant, on peut contempler de splendides vitraux réalisés entre 1260 et 1267.
- les deux grandes roses du transept datant de la fin du 13e siècle - la rose nord dédiée à la Vierge Marie est remarquable - ainsi que celle de la façade occidentale (6,80 mètres de diamètre) qui date de la fin du 15e siècle et qui illustre l'Apocalypse.
- la peinture murale du 14e siècle représentant Saint-Martin partageant son manteau.
- le tombeau des enfants de Charles VIII en marbre blanc et de style renaissance.
- le grand orgue avec son buffet datant de 1521.
Cathédrale Saint-Gatien
La tour nord est achevée en 1507 et la tour sud en 1547
Chœur de la cathédrale de Tours
Vitrail de l'Alliance (1254) dans le déambulatoire
Rose du transept nord dédiée à la Vierge Marie
La rose qui est un cercle (c'est la symbolique du ciel) s'inscrit dans un carré qui représente la terre.
Comme le mur menaçait de s'écrouler, il a fallu rajouter deux contreforts à l'extérieur et renforcer la rose avec l'épine dorsale qui la traverse en son milieu. C'est pourquoi, le maitre-verrier qui réalisait aussi la rose du transept sud ne la fera pas aussi grande et aussi fragile
Rose du transept sud dédiée au Christ
Rose "au couchant" (façade occidentale)
Détail du vitrail de la passion (13e siècle)
Cathédrale de Tours, peinture murale à détrempe de Saint-Martin partageant son manteau (1ère moitié du 14e siècle)
Le cloître de la Psalette
Il a été édifié de 1459 à 1526. Son accès - payant- se fait en passant par la cathédrale.
Pour plus d’informations sur les conditions de visite, cliquez ici
Depuis la place de la cathédrale, dirigez-vous vers la Loire et la passerelle Saint-Symphorien en suivant la rue Lavoisier qui longe :
Le château de Tours
Alors que le château édifié au 13e siècle était une véritable forteresse au Moyen Age, il n'en reste plus que les deux tours. Ces dernières flanquent un bâtiment appelé "Logis de Mars" qui date du début du 19e siècle et qui servait de caserne.
A l'extérieur, l'enceinte gallo-romaine sert de soubassement au château sur le côté nord.
A l'intérieur, des expositions temporaires y sont organisées.
Laisser le château derrière vous pour suivre les bords de Loire jusqu'au monument au morts américains puis traverser l'avenue André Malraux pour vous retrouver sur la place Foire le Roi qui se trouve dans :
Le Vieux Tours
C'est en 1961 que la municipalité entreprit les premiers travaux de restauration du Vieux Tours dans le quartier Saint-Martin. Cette prise de conscience nouvelle de la valeur du patrimoine historique de la ville servit de référence à l'écriture de la loi du 4 août 1962 (loi Malraux). Finalement, en 1973, un secteur sauvegardé est mis en place qui va permettre de restaurer, rénover et réhabiliter le Vieux Tours s’étendant approximativement de la cathédrale Saint-Gatien à la place Plumereau. Ainsi, de nombreuses maisons anciennes ont pu être sauvées et présentent aux promeneurs urbains que nous sommes de remarquables façades dont beaucoup sont à pans de bois datant du 15e et 16e siècle.
Avancer jusqu'au n°19 et tourner sur votre droite pour emprunter le passage du Cœur Navré où passaient les condamnés à mort qui étaient emmenés à la place Foire le Roi pour y être exécutés.
Passage du Cœur Navré au n°64 de la rue Colbert
Au débouché du passage, tourner à gauche pour suivre la rue Colbert.
Maison du 16e siècle dite "A la Pucelle Armée" au n°39 de la rue Colbert
25 - 27 rue Colbert
Arrivé à hauteur du chevet de l'église Saint-Julien, tourner à gauche dans la rue Jules Favre et marcher une quarantaine de mètre pour découvrir sur votre droite :
La fontaine de Beaune-Semblancay (datée de 1511)
Aussi appelée la "fontaine des amoureux", elle se trouve à proximité d'une façade renaissance, vestige d'un ancien hôtel particulier bâti au début du 16e siècle et détruit durant les bombardements allemands de juin 1940.
Tours, fontaine de Beaune-Semblançay avec, à gauche, la façade renaissance et, en arrière-plan, le palais du commerce (18e siècle)
Passer sous les immeubles afin de vous retrouver dans la rue Nationale que vous suivez sur votre droite jusqu'au pont Wilson tout en passant devant :
Le musée du Compagnonnage
Il occupe l'ancien dortoir de l'abbaye bénédictine Saint-Julien de Tours.
Pour plus d’informations, cliquez ici
A noter que l'église Saint-Julien, qui faisait partie de l'abbaye et qui est juste à proximité, possède un clocher-porche roman de 25 mètres de haut datant du 11e siècle. Tout le reste a été reconstruit entre 1243 et 1259 car un ouragan avait provoqué l'effondrement de l'édifice.
Eglise reconstruite entre 1243 et 1259 hormis le clocher-porche qui est plus ancien
Du pont Wilson, revenir sur vos pas pour emprunter la rue du Commerce qui est la continuité de la rue Colbert et passer devant :
L'hôtel Gouin (au n°35)
Construit dans la seconde moitié du 15e siècle et remanié vers 1510, il présente une très belle façade renaissance.
Au croisement des rues du Commerce et de Constantine, tourner à droite et longer les maisons portant les numéros impairs.
Maison du Croissant au n°11 de la rue Constantine
A l'angle du n°11, engagez-vous dans la rue de Maillé, puis à gauche dans la rue Paul-Louis Courier avant de bifurquer dans la rue des Carmes pour longer l'église Saint-Saturnin et vous retrouver devant son porche d'entrée. Laisser-le derrière vous pour vous diriger vers la place des Joulins et la rue Briçonnet que vous remontez jusqu'à la place Plumereau.
Hôtel Pierre du Puy ou "maison de Tristan" au n°16 de la rue Briçonnet
Construit avec de la brique et de la pierre, il est de style flamand (pignon à redents) et date du 15e siècle
Au n°32 de la rue Briçonnet
Au n°31 de la rue Briçonnet, maison canoniale dont l'ancienneté remonte au 12e-13e siècle
avec ses cinq baies sous arc brisé
Jardin Saint-Pierre le Puellier
Tours, place Plumereau : c'est le côté sud qui est le plus pittoresque avec l'alignement de plusieurs maisons à pans de bois
A partir de la place Plumereau, suivre la rue du Change puis, tout de suite après la maison d'Emile Ottia, la rue de la Rôtisserie jusqu'à la place du Grand Marché.
Maison natale d'Emile Ottia au n°2 de la rue du Change près de la place Plumereau
De la place du Grand Marché, dirigez-vous vers les Halles pour tourner à gauche en direction de la tour de l'Horloge. Au pied de cette derrière, suivre la rue Julien le Roy puis, sur la gauche, la rue Rapin (maison canoniale très ancienne au n°4) pour arriver à :
La basilique Saint-Martin
Alors que la Révolution française avait effacé toute trace de l'ancienne basilique, c'est en 1860 que furent retrouvés dans la cave d'un immeuble les vestiges du tombeau de Saint-Martin. Dès lors, il fut décidé de reconstruire un nouveau sanctuaire. On confia donc la réalisation des travaux à l'architecte Victor Laloux et la basilique fut construite entre 1884 et 1924. L'édifice actuel, de style byzantin, est beaucoup moins vaste que celui qui existait avant 1802, mais, dans la crypte, le tombeau du Saint est redevenu le lieu de pèlerinage qu'il a toujours été depuis le début du 5e siècle. Cependant, il faut savoir que, comme les Huguenots l'avait profané le 25 mai 1562, il ne reste plus qu'un fragment du crâne et un os de l'avant-bras de Martin qui ont été déposés dans un reliquaire.
Ainsi, depuis des siècles, Tours est une étape importante sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle - voie de Tours ou via Turonensis - pour les pèlerins qui arrivent du nord de la France et de l'Europe.
En 512, le concile d'Orléans avait décerné le titre de premier pèlerinage des Gaules à la basilique Saint-Martin. Autour de l'an mil, c'était le troisième en importance après ceux de Jérusalem et de Rome.
La tour Charlemagne
Avec la tour de l'Horloge, c'est l'autre vestige de l'un des sanctuaires les plus importants de la chrétienté. En effet, l'ancienne basilique avait été édifiée sur le lieu où fut enterrée Saint-Martin le 11 novembre 397. Elle était très vaste afin de pouvoir accueillir la multitude de pèlerins qui venait se recueillir autour de son tombeau. La Révolution provoqua le départ des religieux et l'abandon de l'édifice. Comme il menaçait de s'effondrer par manque d'entretien, il fut décidé de le démolir.
Ladite tour fut construite au 10e siècle et faisait partie du bras nord du transept. Elle a du être restaurée avec utilisation du béton dans les années 60 à la suite de à l'écroulement d'une partie du monument survenu le 26 mars 1928. Haute de 48 m (284 marches pour accéder à son sommet), des visites accompagnées permettent certains jours d'y monter pour profiter du panorama.
Pour consulter les dates de visite, cliquez ici
Contourner la tour Charlemagne pour traverser la place Châteauneuf où se trouve l'Hôtel des Ducs de Lorraine (14e siècle) et rejoindre la rue des Halles pour retourner vers la gare. La suivre jusqu'au croisement avec la rue Nationale puis tourner à droite pour arriver à :
L'hôtel de ville
L'ensemble place Jean Jaurès - hôtel de ville (construit en 1897 et 1904, c'est Victor Laloux qui en est l'architecte) vaut le coup d'œil.
De l'autre côté de la place, remonter l'avenue de Gramont sur quelques dizaines de mètres avant de prendre sur la gauche la rue de Bordeaux qui débouche sur la gare SNCF.
A VOIR, A FAIRE SI VOUS AVEZ DU TEMPS
Pour ceux qui apprécient les lieux de détente et de nature, il faut aller se balader dans :
- le jardin botanique : en plus des parterres de fleurs, il y a quelques animaux et des serres.
Pour plus d’informations, cliquez ici
- le jardin des Prébendes d'Oé :
Il a été aménagé dans une zone marécageuse entre 1871 et 1874 et, en 2003, il a reçu le label "jardin remarquable".
Pour plus d’informations, cliquez ici
- l’île Simon qui est un espace nature située en face de la faculté des lettres ou bien sur les berges de la Loire.
Sur les bords de Loire, les quais et la présence de bateaux traditionnels rappellent que la Loire a été un axe majeur de circulation des marchandises durant plusieurs siècles jusqu'à l'arrivée du chemin de fer. Malgré la difficulté de navigation (crues, basses eaux, etc...), la batellerie était une activité primordiale et les ports étaient nombreux à Tours. On en a recensé une vingtaine. De nos jours, il n'y a plus de bateaux sinon pour la croisière.
- Le prieuré de Saint-Cosme
Pour les passionnés du grand poète de la renaissance Pierre de Ronsard, c'est ici qu'il a vécu en tant que prieur, entre 1565 et 1585
Il se trouve dans la banlieue ouest de Tours, à La Riche. Ce site est accessible en bus (arrêt "Bourgeois") depuis la gare de Tours. Si vous aimez marcher, la distance est de 2,6 km en partant de la place Plumereau.
Pour plus d’informations sur le prieuré, cliquez ici
- Le château de Plessis lez Tours
Attention, il n'est pas ouvert au public mais on peut l'apercevoir e voir depuis la rue.
Lui aussi fait partie de La Riche. Ce site est accessible en bus (arrêt "Ligner") depuis la gare de Tours. Si vous aimez marcher, la distance est de 2,4 km en partant de la place Plumereau.
- L'ancienne abbaye de Marmoutier
Sur la rive droite de la Loire, il y a les ruines de l'abbaye que fonda Saint-Martin, évêque de Tours.
Elle est située à 3 km à pied du château de Tours en empruntant la passerelle Saint-Symphorien plus connue sous le nom de "pont à Fil" pour traverser le fleuve. Sinon, l'arrêt de bus le plus proche est "Marmoutier".
Des visites guidées y sont organisées certains jours de l'année.
Pour consulter les dates de visite, cliquez ici
Bonne visite
Pour ceux qui voudraient profiter de leur séjour à Tours pour visiter des châteaux, sachez que les châteaux les plus proches tels Chinon, Azay le Rideau, Chenonceaux, Langeais, Amboise et Loches sont accessibles par le train.
Villandry, situé à une quinzaine de kilomètres de Tours, n'est accessible en transport en commun que durant les mois de juillet et août grâce à la mise en place de navettes au départ de la gare SNCF de Tours.
Pour consulter les horaires des bus, cliquez ici
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Quels châteaux de la Loire visiter quand on n'a pas de voiture
Amboise, les lieux incontournables à visiter
Blois, les lieux incontournables à visiter
Orléans, les lieux incontournables à visiter
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