L'île de Ré, les lieux incontournables à visiter

Publié le par hunza

Située en face de La Rochelle, l'île de Ré est un des sites les plus touristiques de la côte atlantique. On y vient pour profiter de son charme insulaire, de ses villages aux maisons blanches et volets verts et aux venelles fleuries de roses trémières, de ses petits ports pittoresques, de ses plages, de ses dunes, de ses marais salants, etc ... Pour qui aime le vélo, ici c'est un peu le paradis car des pistes cyclables permettent de la parcourir dans tous les sens et ils sont plus présents que les voitures .... Alors si vous n'êtes pas encore allé sur l'île de Ré, que vous aimez la mer, la nature, les villages authentiques, alors n'hésitez pas un instant et partez à sa découverte.

La Flotte, rue Gaston Lem

La Flotte, rue Gaston Lem

 

L'île de Ré à vélo :

Il y a de nombreux loueurs de vélos sur l'île et on peut même y accéder en empruntant une piste dédiée sur le pont de l'île de Ré.

Il y a 138 km de pistes cyclables.

Pour consulter sur le plan des pistes cyclables l'île, cliquez ici

 

Brève histoire de l’île de Ré

 

Il y a un millénaire, l'île était divisée en 4 îlots : Ars, Les Portes, Saint-Martin et Loix. Peu à peu, les dépôts d'alluvions et de sables ainsi que le travail des hommes vont les réunir. Ainsi, Ars et Les portes ne font plus qu'un au 1er siècle après J-C, puis c'est au tour de Saint-Martin au 15ème siècle. Pour Loix, il faut attendre le 19ème siècle. 

12ème siècle (vers 1150) : arrivée des moines cisterciens qui fondent l'abbaye des Châteliers. Ils vont planter des vignes et produire du sel et comme il y a besoin de main d'œuvre pour s'en occuper, l’île va peu à peu se peupler.

1372 : l'île devient définitivement française alors que les Anglais et les Français se sont disputés son contrôle depuis le début de la guerre de Cent Ans en 1337.

1624 : le maréchal de Toiras est nommé gouverneur de l’île de Ré sur ordre de Louis XIII.

Janvier 1625 :  l'un des chefs du parti protestant, le duc de Soubise, s'empare de l'île de Ré afin de protéger La Rochelle.

15 septembre 1625 : l'armée du roi Louis XIII reprend l’île de Ré.

20 juillet 1627 : à la tête d'une flotte de 60 navires transportant 9 à 10 000 hommes, le duc de Buckingham fait envahir l’île de Ré dans le cadre d'un soutien aux protestants de La Rochelle et, au lieu de profiter de son avantage sur le plan militaire, il va laisser le temps au gouverneur de l'île Toiras et à ses hommes survivants, au nombre de 1 200, de se retrancher dans la citadelle dont le siège débute le 28 juillet.

Nuit du 6 au 7 octobre : des bateaux chargés de vivres et de munitions parviennent à ravitailler les troupes assiégées. Toiras avait fait envoyer 3 nageurs pour demander de l'aide au roi Louis XIII

Du 17 au 30 octobre : arrivée discrète de renforts du côté français.

6 novembre : Buckingham ordonne un assaut contre la citadelle qui échoue. Il décide de réembarquer mais le 8 novembre, son armée qui se replie se fait surprendre vers Loix et environ 2 000 Anglais perdent la vie dans les marais (bataille du Feneau). Ce désastre va compromettre l'avenir de La Rochelle car si les Anglais avaient pu s'installer à Ré, probablement que Louis XIII et Richelieu ne l'auraient pas attaquée.

1666 : création du nouveau port militaire de Rochefort pour y créer une flotte royale digne de ce nom. En conséquence, pour le protéger ainsi que les ports de commerce de La Rochelle et Bordeaux, Louis XIV charge Vauban de fortifier toute la côte dont fait partie l'île de Ré.

1681 : Vauban propose de faire de Saint-Martin de Ré le centre du dispositif de défense de l'île et la 1ère pierre de la citadelle est posée le 29 juin.

1682 - 90 : construction de l'enceinte de Saint-Martin de Ré.

15 au 17 juillet 1696 : la flotte anglo-hollandaise bombarde l'île (guerre de la Ligue d'Augsbourg)

15 janvier 1854 : mise en service du phare des Baleines (57 mètres de haut) à la pointe nord-ouest de l'île

1834 : 1er bateau à vapeur reliant l’île au continent (La Rochelle).

1873 : l'île de Ré devient le lieu de départ officiel des bagnards vers la Nouvelle Calédonie (jusqu'en 1897) et la Guyane.

1883 : arrivée du phylloxera sur l'île alors que la vigne occupe 70 % du territoire.

1938 : dernier départ des bagnards de l'île de Ré.

29 juin 1940 - 9 mai 1945 : occupation allemande.

1946 : ouverture de ce qui deviendra la plus grande maison centrale de France avec 460 places qui accueille des détenus purgeant de longues peines.

A partir des années 50 et de la mise en service de bacs à moteur reliant l'île au continent, le tourisme se développe.

19 mai 1988 : inauguration du pont de l'ile de Ré long de 3 km et haut de 42 m en son milieu; il va "booster" le tourisme sur l'île.

7 juillet 2008 : 12 fortifications réalisées par Vauban, dont fait partie celle de Saint-Martin sur Ré, sont inscrites au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

2009 : pour éviter que les promoteurs immobiliers ne défigurent l'ile, 80 % de cette dernière est déclarée non constructible dans le plan local d'urbanisme intercommunal.

28 février 2010 : tempête Xynthia lors de laquelle les 66 km de digues ne résistent pas provoquant la submersion d'un tiers de l'île. 

26 juillet 2012 : l’île de Ré est la première île française labellisée «Pays d’art et d’histoire».

 

Quelques généralités à connaître :

 

L’île mesure 32 km de long sur 5 km de large mais seulement 70 m au niveau de l'isthme du Martray. Pour ce qui est de la superficie, c'est la quatrième plus grande île de France métropolitaine (85,3 km²) après la Corse, l’île d'Oléron et Belle Ile en Mer. 

La population à l'année est de 18 000 habitants environ mais, l'été, elle peut monter jusqu'à 180 000.

L’île est surnommée "Ré la blanche" en raison de la couleur de ses maisons dont, autrefois, les façades étaient enduites à la chaux pour protéger les pierres calcaires des embruns. Et puis, autre particularité, elles sont dotées de portes et de volets verts côté rue. En effet, depuis 1996, les maires des 10 communes ont signé un arrêté rendant obligatoire cette couleur pour conserver une certaine identité à ce territoire insulaire. Car cette couleur verte était celle de la peinture qu'utilisaient naguère les marins pour repeindre leur bateau et, avec le restant, les portes et volets en bois de leurs habitations afin de mieux les protéger contre les intempéries.

Les petites rues bordées de maisons basses serrées les unes contre les autres qui forment la trame des villages sont ici appelées des venelles. Elles sont étroites pour pouvoir se protéger du vent. Elles sont aussi très souvent fleuries et la plante reine de l’île est la rose trémière.

650 hectares du territoire de l’île sont couverts de vignes qui permettent de produire du blanc, du rouge, du rosé mais aussi du pineau des Charentes et un peu de cognac.

460 hectares du territoire de l’île (entre Ars en Ré et Loix) sont exploités par les sauniers pour la production de sel qui avait atteint son apogée au 19ème siècle.

Entre 6 000 et 8 000 tonnes d’huîtres sont récoltées par an soit 15 % de la production nationale. On trouve d'ailleurs des cabanes à huîtres où il est possible de les déguster.

 

Après avoir franchi le pont de l’Île de Ré qui, d'un côté, domine le port de La Pallice et, de l'autre, le Pertuis Breton qui est le bras de mer qui sépare l’île de Ré des côtes vendéennes et charentaise, on arrive à la pointe de Sablanceaux qui est la porte d'entrée de Ré. Personnellement, je n'ai pas eu le temps de parcourir toute l’île et, dans cet article, je décris les lieux où je me suis rendu, à savoir les villages de La Flotte, de Saint-Martin en Ré et d'Ars en Ré ainsi que le phare de la Baleine.

 

LA FLOTTE 

 

Il est classé parmi les "plus beaux villages de France".

A voir :

- l'ancien port de pêche devenu port de plaisance. On peut y voir encore de vieux gréements.
Le bassin a été creusé en 1585 et maçonné en 1765. A cette époque-là, on embarquait principalement du vin dans les bateaux.

Ile de Ré, port de La Flotte

Ile de Ré, port de La Flotte

 

- les venelles fleuries et les maisons rhétaises typiques dans tout le centre du village 

La Flotte, rue Gustave Dechézeaux

La Flotte, rue Gustave Dechézeaux

La Flotte, rue Gaston Lem

La Flotte, rue Gaston Lem

La Flotte, rue André Favreau

La Flotte, rue André Favreau

 

A proximité de La Flotte :

- l'abbaye cistercienne Notre Dame en Ré :

De nos jours, il ne reste plus que des vestiges de l'église abbatiale.

Elle est fondée par des moines cisterciens probablement vers 1156. Détruite par les Anglais en 1294, 1388 puis en 1462, les ruines actuelles datent de la période de sa reconstruction à la fin du 15ème siècle.

Ce sont les guerres de religion qui furent à l'origine de son abandon en 1574, après que les protestants l'eurent ravagée.

- le fort Laprée

Il est construit sur ordre du gouverneur Toiras en 1625 afin de renforcer la défense de l'île face aux risques d'invasion. Vauban le fait remanier en 1681.

Plus ancien ouvrage militaire sur l'île, il peut se visiter.

Pour plus d'informations, cliquez ici

 

SAINT-MARTIN DE RE 

 

L'office de tourisme se trouve près du port au n°2 de l'avenue Victor Bouthillier. On vous y donnera un plan de la ville avec des idées de circuit à réaliser.

Pour consulter le plan de Saint-Martin de Ré, cliquez ici

Côté pratique, il y a un marché couvert et une supérette accessible depuis le quai de Poithevinière, à proximité de l'artisan glacier très connu "La Martinière". Sinon, les grandes surfaces se trouvent à l'extérieur des remparts, le long de la D 735.

Côté pittoresque, il ne faut pas hésiter à se promener dans les venelles fleuries qui se trouvent derrière l'église : rues de Citeaux, Merindot, Carnot, Suzanne Cothonneau, etc ...

 

Saint-Martin de Ré, rue Merindot

Rue Merindot

 

Saint-Martin de Ré, rue Merindot

Rue Merindot

 

Saint-Martin de Ré, rue Suzanne Cothonneau

Rue Suzanne Cothonneau

 

A voir :

- les remparts et la citadelle :

A partir de 1681, Vauban fait construire des fortifications en forme d'étoile et bordée par un fossé afin de protéger la ville de Saint-Martin de Ré et de permettre à tous les habitants de l'île de venir s'y réfugier avec leur bétail en cas d'invasion ennemie. Elles sont longues de 14 kilomètres et percées de 2 portes (Thoiras et des Campani). Elles incluent la citadelle qui ne se visite pas mais aussi le port.

De nos jours, la citadelle sert de centre pénitentiaire et, d'ailleurs, c'est la plus grande maison centrale de France depuis 1970. Entre 1873 et 1938, c'était le lieu où étaient rassemblés tous ceux qui étaient condamnés aux travaux forcés avant d'embarquer dans les navires devant les emmener vers le bagne. Le dernier bateau-bagne fut "La Martinière" de 1922 à 1938. Parmi les prisonniers les plus célèbres, il y eut Papillon, le capitaine Dreyfus et Guillaume Seznec. 

Saint-Martin de Ré, porte des Campani

Saint-Martin de Ré, porte des Campani

 

- l'église Saint-Martin dite "Le Grand Fort"

Détruite en 1586 lors des guerres de religion, puis reconstruite au 17ème siècle, tout est à refaire lorsque le clocher s'effondre le 1er janvier 1774. Des travaux sont de nouveau entrepris et un nouveau clocher est édifié entre 1784 et 1786. Néanmoins, on conserva les ruines des parties hautes de style gothique de l'ancien transept car elles servaient d'amer (point de repère) aux navigateurs. On peut aussi voir des vestiges de fortifications de l'église ce qui lui a valu son surnom de "Grand Fort" qui date de la guerre de Cent ans, période durant laquelle l'île a été un terrain d'affrontement entre Anglais et Français. 

S'il est ouvert, il faut monter au sommet du clocher pour profiter de la vue sur toute la ville entourée par ses fortifications. Attention, l'escalier est étroit.

Pour plus d'informations, cliquez ici

 

Saint-Martin de Ré, église Saint-Martin dite Le Grand Fort

 

 

Eglise de Saint-Martin de Ré, chapelle du Crucifix

Chapelle du Crucifix

Eglise de Saint-Martin de Ré

Eglise de Saint-Martin de Ré

Panorama sur Saint-Martin de Ré depuis le sommet du clocher de l'église avec, au 1er plan, les vestiges du transept qui servait d'amer

Panorama sur Saint-Martin de Ré depuis le sommet du clocher de l'église avec, au 1er plan, les vestiges du transept qui servait d'amer

Panorama sur Saint-Martin de Ré et son port vu depuis le sommet du clocher de l'église

Panorama sur Saint-Martin de Ré et son port vu depuis le sommet du clocher de l'église

 

- la maison à pan de bois dite de la Vinatrie (proche du chevet de l'église)

Sise au n°15 de la rue Mérindot, elle daterait du 17ème siècle. 

 

Saint-Martin de Ré, maison à pan de bois dite de la Vinatrie

 

- l'hôtel de Clerjotte :

Situé en face de l'office de tourisme, cet hôtel particulier dont l'origine remonte à la fin du 15ème siècle abrite le musée d’art et d’histoire baptisé "Ernest Cognacq".

Pour plus d'informations, cliquez ici

Saint-Martin de Ré, hôtel de Clerjotte

Saint-Martin de Ré, hôtel de Clerjotte

 

- le port :

Il est fortifié et il ressemble à une boucle au centre de laquelle se trouve un îlot qui était l'ancien quartier des pêcheurs. Une partie est formée d'un bassin à flots quand l'autre est à marée. 

Pendant des siècles, ce fut un port de commerce prospère (exportation de sel et du vin) d'où la présence d'hôtels particuliers aux alentours signalant la richesse acquise par certains négociants et armateurs.

Port de Saint-Martin de Ré

Port de Saint-Martin de Ré

Port de Saint-Martin de Ré

Port de Saint-Martin de Ré

 

ARS EN RE 

 

Il est classé parmi les "plus beaux villages de France".

A voir :

- l'église Saint-Étienne :

Son origine remonte au 12ème siècle avec plusieurs remaniements depuis. On y trouve donc un mélange de styles roman (portail sculpté extérieur et nef) et gothique.

Haut de 40 m, son clocher édifié à la fin du 16ème siècle a la particularité d'être peint en noir et blanc depuis le 19ème siècle car il est visible de très loin. Ainsi, il servait autrefois d'amer (point de repère) aux navigateurs. La couleur noire aide à mieux l'apercevoir sous un ciel gris et le blanc sous un ciel bleu.

Présence à l'intérieur de l'église de deux croisées d’ogives sculptées et d'une coupole à la croisée du transept.

 

Eglise Saint-Etienne d'Ars en Ré

 

Eglise Saint-Étienne d'Ars en Ré, croisée d'ogives

Eglise Saint-Étienne d'Ars en Ré, croisée d'ogives

Eglise Saint-Étienne d'Ars en Ré

Eglise Saint-Étienne d'Ars en Ré

 

- la maison du Sénéchal (proche de l'église)

Située à proximité de l'église, c'est un beau logis flanqué de deux tourelles d’angle qui daterait de la seconde moitié du 16ème siècle.

- le port :

De nos jours, c'est devenu le port de plaisance le plus important de l'ile alors qu'au 19ème siècle c'était un port de commerce important car on y exportait le sel produit en quantité aux alentours. Le chenal du Fier d'Ars le relie à la mer.

Port d'Ars en Ré

Port d'Ars en Ré

 

Et puis, n'hésitez pas à vous promener au gré des venelles fleuries bordée des maisons basses de pêcheurs typiques de l'île de Ré. 

Ars en Ré, rue Thiers

Ars en Ré, rue Thiers

 

LE PHARE DES BALEINES

 

Il est situé à la pointe nord-ouest de l’île et il doit son nom au fait (non prouvé) qu'autrefois on retrouvait des cétacés échoués dans les parages.

De forme octogonale et construit avec du granit et de la pierre calcaire, sa hauteur atteint 57,10 m et son rayon lumineux est visible jusqu'à 50 km à la ronde. Mis en service en 1854, il se visite et il faut gravir 257 marches pour parvenir à son sommet et profiter d'un panorama splendide.

Pour plus d'informations, cliquez ici

A proximité se trouve le phare de la "Vieille tour" qui est le second plus vieux phare de France après celui de Cordouan. Haut de 29 m, il a été édifié d'après les plans de Vauban et mis en service en 1682.

Il se visite aussi tout comme le musée de l'histoire des phares et des balises qui se trouve au pied.

Pour plus d'informations, cliquez ici

Possibilité d'acheter un billet couplé grand phare + musée  + vieille tour

Ile de Ré, phare des Baleines et, à droite, la Vieille Tour

Ile de Ré, phare des Baleines et, à droite, la Vieille Tour

 

Et puis, prenez le temps d'aller vous balader sur l'une des plus belles plages de l'île, à savoir la plage de la Conche, qui s'étend à l'est du phare des Baleines et qui a servi pour une partie du tournage du film "Le jour le plus long".

Ile de Ré, plage de la Conche des Baleines

Ile de Ré, plage de la Conche des Baleines

 

Bonne découverte

 

Voir mon article de blog sur la ville voisine de La Rochelle :

La Rochelle, les lieux incontournables à visiter

 

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Randonnée en Bretagne sur l'île d'Ouessant

Une journée sur l'Ile de Sein

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Randonnée vélo pour découvrir l'île d'Yeu en Vendée

 

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